La Splendeur du Pingouin : "Le Pingouin est l’un des plus grands ennemis de Batman, mais également l’un des citoyens les plus en vue de Gotham. Mais la légende du Pingouin s’est bâtie sur une affaire de famille glauque et vicieuse."
Un épisode plaisant sur les origines d'Oswald Cobbelpot . Une histoire dramatique, une vie difficile, un personnage atypique qui connaît une enfance très douloureuse . Le Pinguoin sucite de temps à autre de la pitié, avant que sa violence vengeresse n'éclabousse une nouvelle fois de larme et de sang, Gotham. Oswald n'arrive pas à chasser ses démons, et au moment même où l'on croit qu'il peut devenir une personne honorable, respectable, il replonge naturellement dans ses travers, provoquant maladroitement, par instinct, le pire des actes .
Le dessin est moderne, très bon de manière générale, parfois superbe . J'ai adoré ce ton brumeux et mélancolique, tout en nuance de gris et sépia lorsque ses souvenirs refaisaient surfaces . Pour le présent, c'est sombre, avec de rares moments clartés cohincidants avec les brefs instants d'espoirs qu'on peut avoir pour le personnage .
Les visages des parents ne sont jamais dévoilés, ils sont simplement comme "personnifiés" avec le père indifférent voire écoeuré, et une mère aimante, surprotectrice . La seule personne qui aura droit au respect dans cet album .
On notera également deux brèves apparitions du Joker, toujours plus loufoques . Tordant .
Un récit intéressant et prenant pour un personnage qui le mérite, un des vilains les plus emblèmatiques de chez DC .
Quelques illustrations :