Sur quels critères?
et c'est culte donc c'est intouchable et on est obligé d'apprécier?
Désolé mais je n'aime pas me forcer.
Sur quels critères?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Interstel ... ur_du_film
c'est pas une question d'en jeter. c'est l'approche visuelle et sonore que je préfère, c'est tout.
est-ce qu'il a dit qu'il s'était inspiré de 2001 ou est-ce qu'il a vraiment revendiqué qu'il avait voulu faire le nouveau 2001? ou est-ce que ce sont les journalistes qui l'ont revendiqué à sa place?babsimov a écrit : ↑02 mars 2021 20:37https://fr.wikipedia.org/wiki/Interstel ... ur_du_film
C'est un peu résumé dans le Wiki. Je me souviens à l'époque d'avoir vu ça ou lu ça au moment de la promotion du film.
Culte je vois pas ça comme ça, je dirais plutôt que ce sont des films incontournables que tout amateur de cinéma se doit d'avoir vu au moins une fois. J'ai pas apprécié les 3 Kubrick dont j'ai parlé, mais je reconnais que c'est une Oeuvre du 7ème art qu'il faut avoir vu. Ne serait ce que pour ce faire son avis. Disons peut être aussi que les genres ou sujet abordé dans ces 3 films n'étaient pas ceux qui me parlaient le plus.
De mémoire ce que j'ai entendu, c'était Nolan qui disait qu'il voulait proposer au jeune public un film aussi marquant que le fut 2001 pour lui à l'époque. C'est ce que j'avais retenu. J'ai apprécié le film, mais, pour moi, il n'a pas du tout la même portée que 2001 dans le genre. C'est un peu comme tous les Nolan, de l'action avec quelques bonnes idées, un sujet intéressant, mais parfois pas si bien exploité que ça quand on gratte un peu.Gringos10 a écrit : ↑02 mars 2021 20:40est-ce qu'il a dit qu'il s'était inspiré de 2001 ou est-ce qu'il a vraiment revendiqué qu'il avait voulu faire le nouveau 2001? ou est-ce que ce sont les journalistes qui l'ont revendiqué à sa place?babsimov a écrit : ↑02 mars 2021 20:37https://fr.wikipedia.org/wiki/Interstel ... ur_du_film
C'est un peu résumé dans le Wiki. Je me souviens à l'époque d'avoir vu ça ou lu ça au moment de la promotion du film.
c'est ça que j'aimerai savoir.
pour certains oui je serai d'accord avec ta définition, mais pas pour toute sa filmo, je ne pense pas qu'Eyes wide shut soit un film "qu'il faut avoir vu" par exemple, et d'autres non plus.
comme je l'ai dit, Nolan et Kubrick, c'est incomparable, tant dans les intentions que dans la manière de travailler.babsimov a écrit : ↑02 mars 2021 20:44De mémoire ce que j'ai entendu, c'était Nolan qui disait qu'il voulait proposer au jeune public un film aussi marquant que le fut 2001 pour lui à l'époque. C'est ce que j'avais retenu. J'ai apprécié le film, mais, pour moi, il n'a pas du tout la même portée que 2001 dans le genre. C'est un peu comme tous les Nolan, de l'action avec quelques bonnes idées, un sujet intéressant, mais parfois pas si bien exploité que ça quand on gratte un peu.Gringos10 a écrit : ↑02 mars 2021 20:40est-ce qu'il a dit qu'il s'était inspiré de 2001 ou est-ce qu'il a vraiment revendiqué qu'il avait voulu faire le nouveau 2001? ou est-ce que ce sont les journalistes qui l'ont revendiqué à sa place?babsimov a écrit : ↑02 mars 2021 20:37
https://fr.wikipedia.org/wiki/Interstel ... ur_du_film
C'est un peu résumé dans le Wiki. Je me souviens à l'époque d'avoir vu ça ou lu ça au moment de la promotion du film.
c'est ça que j'aimerai savoir.
Je suis d'accord, c'est ce que je voulais dire. En dehors du côté visuel, Interstellar n'est pas si profond que ça. Tout l'opposé de 2001 sur ce point.C'est que ce je voulais dire, visuellement il en "jette" bien davantage que 2001, ça y a pas de doute. La musique est sympa, je dis pas, mais j'ai préféré la partition d'Inception par exemple.
Il y a des films comme alien ou blade runner qui en jettent moins qu'interstellar et que je considère comme des monuments, aussi bien pour leur aspect que pour leur profondeur.
Alors Eye Wide Shut, c'est surement celui que j'ai le moins compris et le moins apprécié. Après, pour moi, j'ai considéré qu'il fallait que je le vois. C'était la dernière Oeuvre du maitre et je voulais me faire mon opinion. Au final c'était pas du tout mon truc. Je comprends effectivement ton point de vue.
Oui je suis aussi d'accord. C'est pour ça que Nolan n'aurait pas du essayer de faire un 2001. C'est tout simplement impossible. Peut être qu'il existera un jour un film de SF au 21ème siècle qui sera aussi marquant que 2001, mais ce sera surement un film qui ne sera pas fait dans cette optique. Ce sera totalement inattendu et ce seront les spectateurs qui lui donneront ce statut Culte.Gringos10 a écrit : ↑02 mars 2021 20:46comme je l'ai dit, Nolan et Kubrick, c'est incomparable, tant dans les intentions que dans la manière de travailler.babsimov a écrit : ↑02 mars 2021 20:44De mémoire ce que j'ai entendu, c'était Nolan qui disait qu'il voulait proposer au jeune public un film aussi marquant que le fut 2001 pour lui à l'époque. C'est ce que j'avais retenu. J'ai apprécié le film, mais, pour moi, il n'a pas du tout la même portée que 2001 dans le genre. C'est un peu comme tous les Nolan, de l'action avec quelques bonnes idées, un sujet intéressant, mais parfois pas si bien exploité que ça quand on gratte un peu.
Oui. Il est mort quelque jours après avoir finalisé son final cut.marmotplay a écrit : ↑02 mars 2021 21:47Après, au vu des circonstances, le film est-il la vision qu'en avait Kubrick?
c'est dommage t'etais bien parti mais les trois derniers..lessthantod a écrit : ↑28 févr. 2021 11:52je pourrais citer facile 10 film SF largement supérieurs à District 9, à commencer par Moon, Ex Machina, Les Fils de l'homme, Inception, Interstellar, Sunshine, Minority Report, Another Earth, Source Code, The Man from Earth, Snowpiercer, Prometheus, Pacific Rim
D'une part, je ne sais pas si Kubrick se considérait comme un génie du 7ème art. Le fait qu'il ait quand même beaucoup touché aux films de genre (comme Nolan), que ses films soient plutôt de gros budgets pour l'époque, me le fait plutôt justement ressembler à un cinéaste plutôt mainstream.
Ah ben je suis pas d'accord non plusles deux films racontent peu ou prou la même chose mais pas de la même façon, ça s'arrête là. Ca ne touche pas les mêmes publics.
Moi je ne l'ai pas du tout regretté, Eyes Wide Shut c'est le seul film de Kubrick que j'ai vu au ciné de son vivant et "à mes yeux" c'est un putain de chef d'œuvre.marmotplay a écrit :Perso, j'avais regretté ma place de ciné à l'époque pour lui.
Clairement non, surtout pour un film qui nous rappelle à chaque plan que la nudité n'est pas forcément synonyme d'érotisme.babsimov a écrit :Je suis pas du tout persuadé que Kubrick faisait un film dans cette optique là.Urbinou a écrit :Papy s'est juste fait plaisir en s'offrant les fesses de Nicole, c'est tout faut pas chercher plus loin
Et comme un rêve, Eyes Wide Shut est un film faussement simple. Il a l'air évident mais il est loin de l'être. Sa réalisation a l'air très simple, mais ce n'est pas le cas. La construction du film est remarquable : après une scène d'introduction, le film est construit autour de trois dialogues entre Harford et sa femme. D'abord elle lui avoue un fantasme, ce qui va entraîner sa dérive nocturne, puis elle lui raconte un rêve bouleversant (d'autant plus troublant que c'est précisément ce que son mari a vécu), ce qui va aboutir à un autre vagabondage, plus dangereux celui-là. Et enfin le dialogue final, où on accepte de fermer les yeux sur la possible infidélité de son conjoint. le couple est sauvé au prix de la naïveté feinte.
Le titre Eyes Wide Shut peut alors avoir deux signification : soit les yeux sont fermés parce qu'on dort et que tout est un rêve, soit ils sont fermés parce qu'on refuse de voir la réalité, parce qu'il est plus reposant de fermer les yeux, et parce que la survie d'un couple est à ce prix.
Les deux errances de Harford se répondent en une série d'échos inquiétants. Sauf que, dans la lumière diurne, le docteur ne retrouve rien de ce qu'il a vécu dans les ténèbres nocturnes. Son ami pianiste, Domino la prostituée, le vendeur de costumes, le château, Mandy, tout est différent à la lumière. Sauf l'impression d'un rêve terrible dont on ne peut sortir.
J'ai toujours trouvé que Nicole Kidman est une très bonne actrice et c'est avec grand plaisir que je la retrouve dans des films depuis ses débuts. Rien que le fait qu'elle participe à un film lui donne un certain crédit pour moi. Ca veut pas dire qu'elle n'a pas fait des films plus moyens que d'autres, mais sa prestation est rarement décevante pour ma part.Clairement non, surtout pour un film qui nous rappelle à chaque plan que la nudité n'est pas forcément synonyme d'érotisme.babsimov a écrit :Je suis pas du tout persuadé que Kubrick faisait un film dans cette optique là.
Eyes Wide Shut est un film sur les pulsions sexuelles, certes ... mais c'est une vision glauque et pas du tout érotique du sujet.
Et pour revenir à Nicole Kidman, elle est juste splendide sous la camera de Kubrick, un peu en retrait de Tom Cruise qui lui est présent sur tous les plans du films ... mais alors dés qu'elle est devant la caméra, elle crève littéralement l'écran
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Edit : ce n'est pas de moi, mais ça résume parfaitement ce que je pense de Eyes wide shut ...Et comme un rêve, Eyes Wide Shut est un film faussement simple. Il a l'air évident mais il est loin de l'être. Sa réalisation a l'air très simple, mais ce n'est pas le cas. La construction du film est remarquable : après une scène d'introduction, le film est construit autour de trois dialogues entre Harford et sa femme. D'abord elle lui avoue un fantasme, ce qui va entraîner sa dérive nocturne, puis elle lui raconte un rêve bouleversant (d'autant plus troublant que c'est précisément ce que son mari a vécu), ce qui va aboutir à un autre vagabondage, plus dangereux celui-là. Et enfin le dialogue final, où on accepte de fermer les yeux sur la possible infidélité de son conjoint. le couple est sauvé au prix de la naïveté feinte.
Le titre Eyes Wide Shut peut alors avoir deux signification : soit les yeux sont fermés parce qu'on dort et que tout est un rêve, soit ils sont fermés parce qu'on refuse de voir la réalité, parce qu'il est plus reposant de fermer les yeux, et parce que la survie d'un couple est à ce prix.
Les deux errances de Harford se répondent en une série d'échos inquiétants. Sauf que, dans la lumière diurne, le docteur ne retrouve rien de ce qu'il a vécu dans les ténèbres nocturnes. Son ami pianiste, Domino la prostituée, le vendeur de costumes, le château, Mandy, tout est différent à la lumière. Sauf l'impression d'un rêve terrible dont on ne peut sortir.