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Mais sinon euh... C'est bien ?
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
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Je trouve ça pas mal, un peu lent dans l'avancée du scénario, c'est une série qui ne doit pas avoir un gros budget mais qui s'en sort. Les gens deviennent très vite des loups les uns pour les autres dans cette apocalypse, tandis que les héros essayent d'agir plus normalement que dans d'autres séries post apo.
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Hier soir, j'ai torché la saison 2 de Reacher
toujours sympathique, c'est pas le truc qui fait réfléchir mais c'est cool quand même
A un moment, ils essaient de retrouver un témoin qui s'est fait la malle avec sa famille et une enquêtrice réalise que la fille dudit témoin joue aux jeux vidéos (on voit d'abord une switch et une sélection de jeu un peu absurde qui fait penser que le chef déco est allé farmer le premier cash venu


Genre Obra Dinn, Apex Legends, Crash Bandicoot, CruisnBlast, Pac Man World
madame a des goûts variés
un peu plus tard en fouillant, Neagley découvre que la gamine joue à des jeux cross plateformes (elle l'énonce à l'écran hein, c'as pas une erreur) en trouvant des correspondances avec sa librairie Xbox et finalement arrive à la contacter et la retrouver

pas trop couillon pour une fois
toujours sympathique, c'est pas le truc qui fait réfléchir mais c'est cool quand même
A un moment, ils essaient de retrouver un témoin qui s'est fait la malle avec sa famille et une enquêtrice réalise que la fille dudit témoin joue aux jeux vidéos (on voit d'abord une switch et une sélection de jeu un peu absurde qui fait penser que le chef déco est allé farmer le premier cash venu


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- Morkalavin
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The agency , le remake du bureau des legendes vient de commencer ( j'ai pas encore vu ca ne serait tarder )
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J'ai maté l'intégrale de la série Battlestar Galactica ...

Crée en 2003 par Ronald D. Moore et comportant 4 saisons (et plusieurs films), Battlestar Galactica est considérée par beaucoup comme la meilleure série de space opera jamais crée. Elle raconte la lutte des dernier humains vivants à bord d'une flotte spatiale sous la protection de Battlestar Galactica, un vieux vaisseau de guerre commandé par William Adama (Edward James Olmos). Ils devront faire fasse aux cylons, des androïdes fruits de leur création, qui se sont rebellés contre les humains en détruisant toutes les colonies. Là où la série devient intéressante, c'est que certains cylons ont l'apparence humaine et les humains n'ont aucune idée de leur existence. Nous avons donc des cylons cachés au sein des humains et c'est ce qui constitue le principal intérêt de la série, ou tout du moins durant les premières saisons.
Comment parler de Battlestar Galactica sans parler de religion et politique ? La religion a une place centrale dans la série, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. A de nombreuses reprises durant certains épisodes, j'ai eu plus l'impression d'assister à un (long et pesant) dialogue entre la religion et la politique, qu'à du vrai space opera et une série de science-fiction. Les personnages de la série ne cessent de confronter leurs religions et de s'adonner à des manigances politiques. Laura Roslin (Mary McDonnell) est à la fois la présidente des humains et aussi une figure du christianisme (le messie). Dans la même idée, Gaius Baltar (James Callis) est un imminent scientifique et stratège politique (le roi de la manigance politique), mais c'est aussi et surtout un traitre et le pion de numéro six, le Cylon/ange gardien/poupée Barbie qu'il voit dans ses visions. Enfin, nous avons William Adama (Edward James Olmos) le commandant de Battlestar Galactica qui lui représente la menace d'une dictature militaire, sans jamais réellement franchir le pas. Toujours est-il que lui et la présidente n'hésiteront pas à sacrifier les libertés individuelles pour le bien commun. Et puis, nous avons les autres, les cylons qui représentent une communauté religieuse extrémiste et sectaire, agissant sous l'ordre de dieu et n'hésitant pas à se sacrifier pour mener à bien leurs objectifs.
Bien plus qu'un space opera, Battlestar Galactica c'est aussi un soap opera. On ne compte plus les "je t'aime, moi non plus" entre Kara Thrace/Starbuck (Katee Sackhoff) et Lee Adama/Apollo (Jamie Bamber). Ce sont aussi deux têtes brûlées qui n'en font qu'à leur tête (sans mauvais jeu de mots). Alors ça couche à droite et à gauche, ça désobéit aux ordres hiérarchiques, ça change d'avis tout le temps ... tout un tas de traits de caractères et de choix narratifs qui m'ont fait détester ces deux personnages. On a aussi de nombreux triangles amoureux qui suivent tous le même schéma (adultère, tromperies et autres infidélités) et qui, soyons honnêtes, finissent très vite par lasser. Fort heureusement, les scènes de combat spatiaux et l'aspect exploration spatiale, choses qui font tout le sel d'un space opera, sont très réussis et je n'ai rien à reprocher à la direction artistique de la série. Mais voilà, tous ces éléments passent très vite au second plan, derrière toutes les thématiques que j'ai énumérées auparavant.
Mais pour moi, ce qui fait tout l'intérêt de la série c'est l'intrigue qui tourne autour de l'identité des cylons et des relations qu'ils entretiennent avec les humains. Nombreux sont les personnages qui nous sont d'abord présentés comme humains, mais qui se révèlent être par la suite cylons. On est jamais sûr de qui est qui durant la série et on doute de l'identité de tous. La dualité des cylons, c'est vraiment ce qui tient en haleine le spectateur durant les quatre saisons. Pareil pour Gaius et les questions que suscitent ses visions de numéro six. Est-il en réalité un cylon ? Est-il un messie ? Voit-il des anges ? C'est tout un tas de questionnements qui font que plus de vingt après, la série fonctionne encore sur des gens comme moi qui découvrent la série aujourd'hui. Aprés, je ne peux pas nier que les réponses données aux nombreux questionnements soulevés soient toutes satisfaisantes, quand des réponses sont données (le personnage de Starbuck est encore une énigme pour moi). Et puis, il y a la fin de la série qui m'a pour le moins laissé perplexe et que j'ai eu du mal à accepter ...
Au final, toutes ses qualités et défauts font de Battlestar Galactica une série très attachante. Je regrette certaines facilités scénaristiques, un scénario qui semble s'écrire au fur et à mesure, laissant trop de place à la romance, à la politique et aux religions et une fin un peu trop facile. Et pourtant, c'est une série qui m'a passionné, pour ses nombreux questionnements sur les cylons, pour ses nombreux retournements de situations, ses scènes de trahisons et de manigances. Je dois dire qu'il y a un côté addictif à suivre cette série, signe que Battlestar Galactica a réussi son coup. Bref, Battlestar Galactica est une série fortement recommandable, même plus de vingt ans après. (7.5/10)

Crée en 2003 par Ronald D. Moore et comportant 4 saisons (et plusieurs films), Battlestar Galactica est considérée par beaucoup comme la meilleure série de space opera jamais crée. Elle raconte la lutte des dernier humains vivants à bord d'une flotte spatiale sous la protection de Battlestar Galactica, un vieux vaisseau de guerre commandé par William Adama (Edward James Olmos). Ils devront faire fasse aux cylons, des androïdes fruits de leur création, qui se sont rebellés contre les humains en détruisant toutes les colonies. Là où la série devient intéressante, c'est que certains cylons ont l'apparence humaine et les humains n'ont aucune idée de leur existence. Nous avons donc des cylons cachés au sein des humains et c'est ce qui constitue le principal intérêt de la série, ou tout du moins durant les premières saisons.
Comment parler de Battlestar Galactica sans parler de religion et politique ? La religion a une place centrale dans la série, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. A de nombreuses reprises durant certains épisodes, j'ai eu plus l'impression d'assister à un (long et pesant) dialogue entre la religion et la politique, qu'à du vrai space opera et une série de science-fiction. Les personnages de la série ne cessent de confronter leurs religions et de s'adonner à des manigances politiques. Laura Roslin (Mary McDonnell) est à la fois la présidente des humains et aussi une figure du christianisme (le messie). Dans la même idée, Gaius Baltar (James Callis) est un imminent scientifique et stratège politique (le roi de la manigance politique), mais c'est aussi et surtout un traitre et le pion de numéro six, le Cylon/ange gardien/poupée Barbie qu'il voit dans ses visions. Enfin, nous avons William Adama (Edward James Olmos) le commandant de Battlestar Galactica qui lui représente la menace d'une dictature militaire, sans jamais réellement franchir le pas. Toujours est-il que lui et la présidente n'hésiteront pas à sacrifier les libertés individuelles pour le bien commun. Et puis, nous avons les autres, les cylons qui représentent une communauté religieuse extrémiste et sectaire, agissant sous l'ordre de dieu et n'hésitant pas à se sacrifier pour mener à bien leurs objectifs.
Bien plus qu'un space opera, Battlestar Galactica c'est aussi un soap opera. On ne compte plus les "je t'aime, moi non plus" entre Kara Thrace/Starbuck (Katee Sackhoff) et Lee Adama/Apollo (Jamie Bamber). Ce sont aussi deux têtes brûlées qui n'en font qu'à leur tête (sans mauvais jeu de mots). Alors ça couche à droite et à gauche, ça désobéit aux ordres hiérarchiques, ça change d'avis tout le temps ... tout un tas de traits de caractères et de choix narratifs qui m'ont fait détester ces deux personnages. On a aussi de nombreux triangles amoureux qui suivent tous le même schéma (adultère, tromperies et autres infidélités) et qui, soyons honnêtes, finissent très vite par lasser. Fort heureusement, les scènes de combat spatiaux et l'aspect exploration spatiale, choses qui font tout le sel d'un space opera, sont très réussis et je n'ai rien à reprocher à la direction artistique de la série. Mais voilà, tous ces éléments passent très vite au second plan, derrière toutes les thématiques que j'ai énumérées auparavant.
Mais pour moi, ce qui fait tout l'intérêt de la série c'est l'intrigue qui tourne autour de l'identité des cylons et des relations qu'ils entretiennent avec les humains. Nombreux sont les personnages qui nous sont d'abord présentés comme humains, mais qui se révèlent être par la suite cylons. On est jamais sûr de qui est qui durant la série et on doute de l'identité de tous. La dualité des cylons, c'est vraiment ce qui tient en haleine le spectateur durant les quatre saisons. Pareil pour Gaius et les questions que suscitent ses visions de numéro six. Est-il en réalité un cylon ? Est-il un messie ? Voit-il des anges ? C'est tout un tas de questionnements qui font que plus de vingt après, la série fonctionne encore sur des gens comme moi qui découvrent la série aujourd'hui. Aprés, je ne peux pas nier que les réponses données aux nombreux questionnements soulevés soient toutes satisfaisantes, quand des réponses sont données (le personnage de Starbuck est encore une énigme pour moi). Et puis, il y a la fin de la série qui m'a pour le moins laissé perplexe et que j'ai eu du mal à accepter ...
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- Shovel Knight
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Je n'ai jamais revu depuis l'époque, mais en effet y'a pleins de défauts mais qui n'avaient pas empêcher de la trouver globalement géniale.
Ca fait partie des série que j'ai envie de revoir. Mais il est pas certain que je soit autant indulgent.
@lessthantod Un truc qui m'avait un peu "mindblow" c'est un des thèmes musicaux de la série, qui se fait de plus en plus précis et prend de plus en plus de place dans le scénario jusqu'à la scène finale. Il prend pleins de formes différentes : discrète ligne de piano, orchestration orientale, parfois martiale, jusqu'à la version originale sur la dernière scène de film. Je serais curieux en revoyant la série de particulièrement y prêter attention dès le début. Car sur la fin c'est carrément un élément de scénario, avec Starbuck qui l'entends et le cherche jusqu'à l'obsession. Je serais curieux de voir si dès le début de la série lorsque que le riff ou le thème apparait ça à une signification.
J'ai mis du temps à le reconnaitre, mais ce thème c'est :
Bref ce truc m'a énormément marqué, et je ne vois jamais personne en parler
Ca fait partie des série que j'ai envie de revoir. Mais il est pas certain que je soit autant indulgent.
@lessthantod Un truc qui m'avait un peu "mindblow" c'est un des thèmes musicaux de la série, qui se fait de plus en plus précis et prend de plus en plus de place dans le scénario jusqu'à la scène finale. Il prend pleins de formes différentes : discrète ligne de piano, orchestration orientale, parfois martiale, jusqu'à la version originale sur la dernière scène de film. Je serais curieux en revoyant la série de particulièrement y prêter attention dès le début. Car sur la fin c'est carrément un élément de scénario, avec Starbuck qui l'entends et le cherche jusqu'à l'obsession. Je serais curieux de voir si dès le début de la série lorsque que le riff ou le thème apparait ça à une signification.
J'ai mis du temps à le reconnaitre, mais ce thème c'est :
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- lessthantod
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Oui mais même ça, ça n'est pas expliqué. Pourquoi Starbuck ? Pourquoi elle ? Qui est-elle ? Comment a-t-elle survécu à son crash ? Comment expliquer qu'elle retrouve son cadavre dans le cockpit ? Et surtout, Comment expliquer qu'elle disparaisse à la fin devant Apollo, comme si c'était un fantôme ou un ange ?
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Et pourtant je l'adore. Elle a d'énormes points forts qui les contrebalancent largement.
Je l'ai revu y'a quelques années et j'ai trouvé qu'elle avait peu vieillie, surtout au niveau SFX. Quand on pense que c'est sorti en gros en même temps que Stargate Atlantis...
Au final y'a assez peu de space opera de qualité je trouve à la télé. On a eu The Expanse récemment, qui a pas réussi à détrôner Battlestar Galactica dans mon coeur.
- Morkalavin
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ca fait des années que je me suis rematé BSG et j'ai beaucoup mieu compris la série que lors de sa diffusion épisodes par épisodes c'est une série qu'il faut regarder d'un trait sinon on manque plein de petit détail qui prend tout son senslessthantod a écrit : ↑26 mai 2025 20:34Oui mais même ça, ça n'est pas expliqué. Pourquoi Starbuck ? Pourquoi elle ? Qui est-elle ? Comment a-t-elle survécu à son crash ? Comment expliquer qu'elle retrouve son cadavre dans le cockpit ? Et surtout, Comment expliquer qu'elle disparaisse à la fin devant Apollo, comme si c'était un fantôme ou un ange ?
cette série , comme celle des années 80, c'est l'exode des juif avec des référence également a la bible
destruction des colonies ( le royaume de david a été détruit par les assyriens qui avait comme pratique de délocaliser a travers l'empire les peuples conquis pour le diviser et les assimilé )
comme les 12 tribus d'israel , ici on a l'exodes des 12 colonies de kobol a travers l'espace pour trouvé la 13ieme tribu perdu et qui les mènera a la terre promise ( la terre )
le bebe humain/cylon ne peut naitre que grâce a l'amour
Leoben , numero 2 , est un prophète cylon qui a tout de suite reconnu starbuck en tant qu'ange divin
starbuck est bien morte et revient en tant que héraut de dieu un ange qui donnera la parole divine et mènera les 12 tribu en terre promise
starbuck est un enfants spécial lui disait sa mère et elle n'a jamais su qui était son père ( intervention divine , immaculé conception who nose )
tout le long de la série le couple numero six et baltar est orienté chacun dans leur camps , cylon et humain , par des anges qui ont pris l'apparence de leur amoureux respectif , pour les amener a que les humain et cylon vive ensemble
tous ca est expliquer dans les 5 dernieres minutes de la série quand les deux anges ce balade dans les rue a notre époques , qui est le futur pour les humain du BSG est qui sont arrivé sur la terre notre terre , la destruction de l'humanité a été une action de dieu puisque les anges disent qu'ils espere pas devoir tout recommencer , a nouveau
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Merci pour l'éclaircissement, c'est l'hypothèse que je privilégiais pour starbuck, mais je continue de penser que c'est un peu tiré par les cheveux.
Surtout que ces histoires d'anges, ce n'est vraiment pas ce que j'ai préféré dans la série.
Rétrospectivement, y'a un truc qui me fait bien marrer quand même, c'est le coup du "they have a plan" ... bah non, "they have pas a plan du tout, en fait !" ^^
Mais sinon oui, malgré tout les reproches que je puisse faire à la série, j'ai pris beaucoup de plaisir à me faire l'intégrale.
Surtout que ces histoires d'anges, ce n'est vraiment pas ce que j'ai préféré dans la série.
Rétrospectivement, y'a un truc qui me fait bien marrer quand même, c'est le coup du "they have a plan" ... bah non, "they have pas a plan du tout, en fait !" ^^
Mais sinon oui, malgré tout les reproches que je puisse faire à la série, j'ai pris beaucoup de plaisir à me faire l'intégrale.
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J'avais découvert la série il y a 3-4 ans et honnêtement, j'avais été assez déçu. Elle n'évite pas les défauts des feuilletons (incohérences sur le long terme, retournements de personnages forcés), elle n'exploite pas bien son lore, ambiance militaire assez lourde, références religieuses encore plus lourdes.
Entendons-nous bien : ça reste une bonne série de SF. Mais là meilleure ? De ce que j'en ai vu, Babylon 5 était meilleure. Et The Expanse aussi, assez nettement.
Entendons-nous bien : ça reste une bonne série de SF. Mais là meilleure ? De ce que j'en ai vu, Babylon 5 était meilleure. Et The Expanse aussi, assez nettement.
C'est un θ, il croyait qu'il était τ, mais en fait il est θ.
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Je commence la S3 de Squid Game, c'est la boucherie au 2e épisode pendant le jeu de cache-cache !
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oui j'ai pu voir les 4 premier épisodes de cette seconde partie de saison , j'avais oublier la plupart des perso mais c'est vite revenu ( reste plus grand monde :p )Esperluette a écrit : ↑28 juin 2025 10:06Je commence la S3 de Squid Game, c'est la boucherie au 2e épisode pendant le jeu de cache-cache !
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l'actrice blonde a la fin ?Esperluette a écrit : ↑28 juin 2025 10:06Je commence la S3 de Squid Game, c'est la boucherie au 2e épisode pendant le jeu de cache-cache !
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J'ai maté l'intégrale de la série Twin Peaks ...

Twin Peaks, c'est un sacré univers que nous offre David Lynch et Mark Frost. Sans Twin Peaks, nous n'aurions pas eu X-Files, ni plus tard Lost. On peut le dire, Twin Peaks est la série matricielle qui a changé beaucoup de choses dans la façon de faire une série. Autrement dit, il y a eu un avant et un après Twin Peaks, c'est évident. David Lynch a son univers à lui qui est très cohérent, qu'il façonne dés son premier film avec Eraserhead (1977) et qu'il continuera de développer ensuite avec Blue Velvet, Lost Highway, Mulholland Drive, Inland Empire et donc Twin Peaks. Toutes ses obsessions sont là, dans sa filmographie et Twin Peaks c'est un peu l'œuvre somme de toutes ses obsessions, avec les saisons 1&2 (1990-1991), la saison 3 The Return (2017), mais aussi le film Fire Walk With me (1992). Twin Peaks mélange les genres, le thriller, l'horreur visuelle et psychologique, le fantastique et l'humour aussi. C'est également une série chorale, avec une multitude de personnages et d'intrigues. Et puis, mettons-nous tout de suite d'accord, c'est impossible de parler de Twin Peaks sans spoiler, alors spoilons gaiement.
Saison 1&2
Twin Peaks est une ville imaginaire qui se situe dans le Washington, à la frontière entre les États-Unis et le Canada. Dans cet endroit en apparence très tranquille, nous allons apprendre la mort de Laura Palmer (Sheryl Lee). Une enquête va alors s'ouvrir pour savoir qui a tué Laura Palmer, cette jeune fille (17 ou 18 ans) en apparence heureuse. Je dis bien en apparence, car dés qu'on gratte un peu le vernis, le tableau est beaucoup moins idyllique. Petit à petit, et au fur et mesure que l'enquête progresse, on va donc découvrir la face très sombre de Twin Peaks On va découvrir qui se cache derrière un bonheur de façade et qui met à mal le mythe du rêve américain. Et voilà que débarque l'agent Dale Cooper (Kyle MacLachlan) dans cet endroit bucolique et rural. C'est un personnage cultissime et pas seulement parce qu'il aime une bonne tasse de café avec une part de tarte à la cerise. Et tout aussi cultissime, est l'acteur qui l'interprète, acteur fétiche de David Lynch puisqu'il a joué auparavant dans Eraserhead et dans Blue Velvet (et dans Dune aussi, que j'aimerais oublier).
Dés le pilote, Twin Peaks nous apparait comme un univers très intimidant, très bizarre, avec des personnages assez clichés au premier abord, qui évoluent dans une ville assez typique d'une certaine époque et d'une certaine géographie des Etats-Unis. Et c'est la mort de Laura Palmer, ainsi que l'enquête de Dale Cooper, qui va révéler peu à peu tous les mystères de Twin Peaks, une ville où tout va bien en apparence. L'agent Cooper est un personnage à lui tout seul, mué des meilleures intentions, intelligent, drôle et attendrissant. En contraste, on a ce cadavre de Laura Palmer découvert dans une rivière et enveloppé dans un sac en plastique qui ressemblerait presque à un sac poubelle.
Twin Peaks ressemble d'emblé à Blue Velvet (un univers parallèle à Twin Peaks ?) avec une petite ville rurale américaine qui nous est introduit avec un moment bucolique et quelque chose d'horrible se met d'emblé en place (une oreille humaine coupée dans un champ). On comprend très vite aussi que les réponses qui nous seront données à "qui a tué Laura Palmer ?" importe peu ici. Peu importe qui a tué Laura Palmer, l'important c'est le cheminement de l'enquête qui va nous faire découvrir un univers très lynchien. Et comment parler de Twin Peaks, sans parler de la musique d'Angelo Badalamenti, avec cette mélancolie qui enrobe les personnages. Rien qu'avec la musique, on comprend que quelque chose ne va pas dans cet univers en apparence idyllique.
Bobby (Dana Ashbrook) et James (James Marshall), qui sont les deux meilleurs amis/amants rivaux de Laura Palmer, seront les premiers soupçonnés coupables. Puis viendront Dana (Lara Flynn Boyle) la meilleure amie de Laura, son psy le docteur Jacoby (Russ Tamblyn), Audrey Horne (Sherilyn Fenn) la rivale de Laura, Benjamin Horne (Richard Beymer) le père d'Audrey et propriétaire de l'hôtel qui gère un lieu de prostitution ... tous sont plus ou moins des coupables potentiels. Mais comment parler de Twin Peaks, sans parler de son aspect fantastique avec la pièce rouge et la Blacklodge (la loge noire) ? En gros, la Blacklodge c'est l'enfer, c'est le mal absolu.
Mais le mal est partout dans Twin Peaks, dans l'hôtel de Ben Horne qui est un lieu de prostitution, de drogue et de jeux illégaux. On a aussi Josie (Joan Chen) qui a eu un passé trouble à Hong-Kong, Catherine Martell (Piper Laurie) prête à tout pour le profit, mais aussi Sarah et Leland Palmer (Grace Zabriskie et Ray Wise) les parents de Laura qu'on pourrait soupçonner d'inceste. Même les personnages qui sont les plus "bons" de la série vont parfois tomber de haut, le Shérif Harry (Michael Ontkean) quand il découvre la vraie identité de Josie, Audrey Horne qui est amoureuse de Cooper et qui veut sincèrement l'aider, mais qui sera rejeté par lui parce que trop jeune et même Dale Cooper qui tombe amoureux d'Annie (Heather Graham) dans la saison 2, mais qui devra se sacrifier pour la sauver.
Andy (Harry Goaz) et Lucy (Kimmy Robertson) sont les seuls qui semblent vivre dans un petit paradis, ce sont les deux personnages comic relief de la série et qui forment un couple tout-mignon-tout-plein. Il y a aussi la femme à la buche (Catherine E. Coulson) qui est le bien absolu, mais qui est aussi le personnage le plus étrange de la série. Elle parle à sa bûche et semble être la seule à la comprendre, soi-disant que la bûche lui parle. Et pourquoi cette bûche ? Parce qu'elle est dotée d'un don de clairvoyance et qu'elle lit dans l'avenir. C'est un personnage crucial de la série, puisqu'elle va aider Cooper à plusieurs reprises. C'est grâce à elle, qu'il peut à chaque fois avoir un temps d'avance sur les autres.
Bon, il va quand même falloir parler de Bob (Frank Silva) et de Leland Palmer, le père de Laura. Bob c'est le mal absolu venu d'ailleurs. Bob c'est le reflet de Lelland, qui est coupable d'inceste sur Laura et qui l'a tuée. Bob c'est le double maléfique de Lelland, qui a pris possession du père de Laura. Et des doubles maléfiques, il y en a beaucoup dans Twin Peaks, y compris Laura enfermée dans la Blacklodge et même Cooper avec son double maléfique dans la saison 3. Même le titre de la série Twin Peaks parle de doubles maléfiques, Twin/Jumelle qu'on pourrait traduire par "doubles" et Peaks/Pics par "maléfiques".
Saison 3 The Return
Twin Peaks est un concept hautement expérimental, qui s'aventure au-delà du format télévisuelle. Si les saisons 1&2 se conforment effectivement au format épisodique des séries, le film Fire Walk With me s'extirpe du format télévisuelle (au sens propre comme au sens figuré) pour passer sur grand écran, alors qu'avec la saison 3 The Return on est un peu entre les deux. Personnellement, cette saison 3 je la considère un peu comme un très long métrage de 18 heures, c'est donc de ce fait une saison à part. C'est aussi l'œuvre ultime et l'ultime œuvre de David Lynch, avant de le savoir, puisqu'il nous a quitté cette année. On se retrouve donc 25 ans après la fin de la saison 2, pour 18 épisodes d'environ d'1 heure chacun, avec de hautes ambitions cinématographiques.
A la fin de la saison 2, le bon Dale Cooper est resté bloqué dans la Blacklodge, tandis que le mauvais Dale Cooper en est sorti. Probablement possédé par Bob, ce dernier est à la recherche de quelque chose, on ne sait pas trop quoi, mais en tout cas il est motivé par de bien mauvaises intentions. Et pendant ce temps là, le bon Cooper devra trouver un moyen de sortir de la Blacklodge pour retrouver son alter ego et l'empêcher de nuire. Et attendez-vous à de nombreuses surprises en retournant dans l'univers de Twin Peaks, avec un large catalogue de personnages tous intéressants et toujours surprenants.
Avec The Return, David Lynch déjouent les attentes suscités par les saisons 1&2 de Twin Peaks. Certains personnages reviennent, mais connaissent une évolution complètement différente de ce à quoi on pourrait s'attendre. Bobby qui était le petit rebelle de service et amant de Laura, est ainsi devenu l'un des adjoint du chérif. Le docteur Jacoby (Russ Tamblyn) est devenu un sorte de gourou/vidéaste influenceur avec sa pelle en or. Certains personnages ne sont par contre pas revenus, comme le chérif Harry Truman, l'acteur Michael Ontkean n'ayant pas voulu reprendre du service. La solution a vite été trouvée, puisque c'est son frère Frank Truman (Robert Forster) qui le remplace en tant que shérif de Twin Peaks (encore une histoire de doubles) . Et il y a même des personnages qui reviennent, mais les acteurs ne sont plus là (Phillip Jeffries/David Bowie et Bob/Frank Silva).
Et bien sûr, avec cette saison 3 de très nombreux personnages font leur apparition, trop nombreux pour les énumérer tous, mais je vais quand même essayer. Nous avons donc Richard Horne (Eamon Farren) le petit fils de Ben Horn qui va lui générer bien des problèmes. Nous avons aussi Becky (Amanda Seyfried) la fille de Shelly et Bobby qui elle aussi va leur générer bien des soucis. On peut enfin mettre un visage sur le nom de Diane (Laura Dern), l'assistante de Dale Cooper. Dale Cooper quant à lui, nous revient en personnage double. Ainsi, nous avons Dougie Jones/le bon Cooper et sa femme (Naomie Watts) qui fait face au mauvais Cooper et ses hommes de main (Jennifer Jason Leigh et Tim Roth). Et puis, nous avons les hommes de la mafia de Las Vegas (Jim Belushi), la compagnie d'assurance (Tom Sizemore) ...
La saison 3 est donc une évolution logique, mais inattendue par rapport aux saisons 1&2. C'est très différent, très décalé, avec une bonne dose d'humour, tout en gardant l'essence même du concept initial de la série (le rêve éveillé et cauchemardesque). Avec Twin Peaks, on est dans la tête de David Lynch, on est en plein rêve et ce concept, on le retrouve dans Twin Peaks, mais aussi dans Eraserhead, dans Lost Highway, dans Mulholland Drive et aussi dans Inland Empire. David Lynch lui-même apparait devant la caméra et pour un rôle majeur, l'agent Gordon Cole qui est le supérieur de Dale Cooper. Avec son coéquipier de toujours l'agent Albert (Miguel Ferrer) et la nouvelle venue l'agent Tamara (Chrysta Bell), ils devront enquêter sur le double maléfique de Cooper.
Quant à Dougie Jones, c'est le personnage le plus étrange de la série. Kyle MacLachlan joue ce personnage comme si c'était un enfant de six ans. Il répète en boucle les mêmes mots "coffee" et "cherry pie", ce qui nous rappelle ce bon vieux Dale Cooper des saisons 1&2, nous suggérant qu'il est toujours là, mais encore endormi ... ne reste plus qu'à attendre son véritable réveil dans le monde réel. Ce n'est plus Dougie Jones le père de famille et ce n'est pas encore le bon Cooper, c'est Dougie, un personnage en état léthargique qui va sauver sa famille en prise avec la mafia de Las Vegas. Le bon Cooper va donc aider Dougie Jones à régler ses dettes de jeux et lorsque ce sera fait, il pourra se mettre à la poursuite de son double maléfique. Aprés tout, qui mieux que le bon Cooper pour se vaincre lui-même ?
Bon, il va bien falloir parler de ce fameux épisode 8 "cosmique". Nous sommes en 1945, durant le projet Manhattan et le premier test de la bombe atomique (Oppenheimer). David Lynch veut parler du mal, le vrai, créé par l'homme lui-même avec la bombe atomique. Bob est issu de ce mal absolu et pour contrecarrer ce mal absolu, une orbe de lumière enfermant Laura Palmer est envoyé sur Terre, nous renvoyant à 2001 l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick. On fait ensuite un saut dans le temps, dans les années 60, avec un jeune couple que l'on devine être Sarah et Leland Palmer, qui deviendront les futures parents de Laura Palmer. On voit ensuite une créature crapaud/insecte issue de la bombe, rentrer dans la bouche de la jeune fille endormie/Sarah Palmer. C'est filmé comme un viol qui va enfanter le mal absolu.
Enfin, nous avons les deux derniers épisodes 17 et 18 avec Dale Cooper sorti de son amnésie dans l'épisode 16, qui va maintenant remonter le temps. Dans l'épisode 17, Cooper sauve Laura, ou semble-t-il qu'il la sauve, avant de la perdre. Elle n'est pas vraiment sauvée, mais elle n'est plus vraiment morte ... elle est juste perdue. Cet épisode 17 semble être un faux happy-end et ce n'est pas la vraie fin, puisque derrière il y a l'épisode 18. Dans l'épisode 18, on est dans une réalité alternative qui pourrait bien être la vraie réalité ... serions-nous enfin sorti du rêve ? Il semblerait bien. Dale Cooper recherche de nouveau Laura, qui semble s'être perdue. Avec Laura, ils retournent dans la maison des Palmer, mais ce n'est pas Sarah Palmer qui leur ouvre la porte, c'est une autre femme qu'on ne connait pas. Est-ce la maison des Palmer ? Est-ce une réalité alternative ou la vraie réalité ? Et l'épisode se termine avec le crie de Laura Palmer, coupure d'électricité et fondu en noir ... Fin de Twin Peaks.

Twin Peaks, c'est un sacré univers que nous offre David Lynch et Mark Frost. Sans Twin Peaks, nous n'aurions pas eu X-Files, ni plus tard Lost. On peut le dire, Twin Peaks est la série matricielle qui a changé beaucoup de choses dans la façon de faire une série. Autrement dit, il y a eu un avant et un après Twin Peaks, c'est évident. David Lynch a son univers à lui qui est très cohérent, qu'il façonne dés son premier film avec Eraserhead (1977) et qu'il continuera de développer ensuite avec Blue Velvet, Lost Highway, Mulholland Drive, Inland Empire et donc Twin Peaks. Toutes ses obsessions sont là, dans sa filmographie et Twin Peaks c'est un peu l'œuvre somme de toutes ses obsessions, avec les saisons 1&2 (1990-1991), la saison 3 The Return (2017), mais aussi le film Fire Walk With me (1992). Twin Peaks mélange les genres, le thriller, l'horreur visuelle et psychologique, le fantastique et l'humour aussi. C'est également une série chorale, avec une multitude de personnages et d'intrigues. Et puis, mettons-nous tout de suite d'accord, c'est impossible de parler de Twin Peaks sans spoiler, alors spoilons gaiement.
Saison 1&2
Twin Peaks est une ville imaginaire qui se situe dans le Washington, à la frontière entre les États-Unis et le Canada. Dans cet endroit en apparence très tranquille, nous allons apprendre la mort de Laura Palmer (Sheryl Lee). Une enquête va alors s'ouvrir pour savoir qui a tué Laura Palmer, cette jeune fille (17 ou 18 ans) en apparence heureuse. Je dis bien en apparence, car dés qu'on gratte un peu le vernis, le tableau est beaucoup moins idyllique. Petit à petit, et au fur et mesure que l'enquête progresse, on va donc découvrir la face très sombre de Twin Peaks On va découvrir qui se cache derrière un bonheur de façade et qui met à mal le mythe du rêve américain. Et voilà que débarque l'agent Dale Cooper (Kyle MacLachlan) dans cet endroit bucolique et rural. C'est un personnage cultissime et pas seulement parce qu'il aime une bonne tasse de café avec une part de tarte à la cerise. Et tout aussi cultissime, est l'acteur qui l'interprète, acteur fétiche de David Lynch puisqu'il a joué auparavant dans Eraserhead et dans Blue Velvet (et dans Dune aussi, que j'aimerais oublier).
Dés le pilote, Twin Peaks nous apparait comme un univers très intimidant, très bizarre, avec des personnages assez clichés au premier abord, qui évoluent dans une ville assez typique d'une certaine époque et d'une certaine géographie des Etats-Unis. Et c'est la mort de Laura Palmer, ainsi que l'enquête de Dale Cooper, qui va révéler peu à peu tous les mystères de Twin Peaks, une ville où tout va bien en apparence. L'agent Cooper est un personnage à lui tout seul, mué des meilleures intentions, intelligent, drôle et attendrissant. En contraste, on a ce cadavre de Laura Palmer découvert dans une rivière et enveloppé dans un sac en plastique qui ressemblerait presque à un sac poubelle.
Twin Peaks ressemble d'emblé à Blue Velvet (un univers parallèle à Twin Peaks ?) avec une petite ville rurale américaine qui nous est introduit avec un moment bucolique et quelque chose d'horrible se met d'emblé en place (une oreille humaine coupée dans un champ). On comprend très vite aussi que les réponses qui nous seront données à "qui a tué Laura Palmer ?" importe peu ici. Peu importe qui a tué Laura Palmer, l'important c'est le cheminement de l'enquête qui va nous faire découvrir un univers très lynchien. Et comment parler de Twin Peaks, sans parler de la musique d'Angelo Badalamenti, avec cette mélancolie qui enrobe les personnages. Rien qu'avec la musique, on comprend que quelque chose ne va pas dans cet univers en apparence idyllique.
Bobby (Dana Ashbrook) et James (James Marshall), qui sont les deux meilleurs amis/amants rivaux de Laura Palmer, seront les premiers soupçonnés coupables. Puis viendront Dana (Lara Flynn Boyle) la meilleure amie de Laura, son psy le docteur Jacoby (Russ Tamblyn), Audrey Horne (Sherilyn Fenn) la rivale de Laura, Benjamin Horne (Richard Beymer) le père d'Audrey et propriétaire de l'hôtel qui gère un lieu de prostitution ... tous sont plus ou moins des coupables potentiels. Mais comment parler de Twin Peaks, sans parler de son aspect fantastique avec la pièce rouge et la Blacklodge (la loge noire) ? En gros, la Blacklodge c'est l'enfer, c'est le mal absolu.
Mais le mal est partout dans Twin Peaks, dans l'hôtel de Ben Horne qui est un lieu de prostitution, de drogue et de jeux illégaux. On a aussi Josie (Joan Chen) qui a eu un passé trouble à Hong-Kong, Catherine Martell (Piper Laurie) prête à tout pour le profit, mais aussi Sarah et Leland Palmer (Grace Zabriskie et Ray Wise) les parents de Laura qu'on pourrait soupçonner d'inceste. Même les personnages qui sont les plus "bons" de la série vont parfois tomber de haut, le Shérif Harry (Michael Ontkean) quand il découvre la vraie identité de Josie, Audrey Horne qui est amoureuse de Cooper et qui veut sincèrement l'aider, mais qui sera rejeté par lui parce que trop jeune et même Dale Cooper qui tombe amoureux d'Annie (Heather Graham) dans la saison 2, mais qui devra se sacrifier pour la sauver.
Andy (Harry Goaz) et Lucy (Kimmy Robertson) sont les seuls qui semblent vivre dans un petit paradis, ce sont les deux personnages comic relief de la série et qui forment un couple tout-mignon-tout-plein. Il y a aussi la femme à la buche (Catherine E. Coulson) qui est le bien absolu, mais qui est aussi le personnage le plus étrange de la série. Elle parle à sa bûche et semble être la seule à la comprendre, soi-disant que la bûche lui parle. Et pourquoi cette bûche ? Parce qu'elle est dotée d'un don de clairvoyance et qu'elle lit dans l'avenir. C'est un personnage crucial de la série, puisqu'elle va aider Cooper à plusieurs reprises. C'est grâce à elle, qu'il peut à chaque fois avoir un temps d'avance sur les autres.
Bon, il va quand même falloir parler de Bob (Frank Silva) et de Leland Palmer, le père de Laura. Bob c'est le mal absolu venu d'ailleurs. Bob c'est le reflet de Lelland, qui est coupable d'inceste sur Laura et qui l'a tuée. Bob c'est le double maléfique de Lelland, qui a pris possession du père de Laura. Et des doubles maléfiques, il y en a beaucoup dans Twin Peaks, y compris Laura enfermée dans la Blacklodge et même Cooper avec son double maléfique dans la saison 3. Même le titre de la série Twin Peaks parle de doubles maléfiques, Twin/Jumelle qu'on pourrait traduire par "doubles" et Peaks/Pics par "maléfiques".
Saison 3 The Return
Twin Peaks est un concept hautement expérimental, qui s'aventure au-delà du format télévisuelle. Si les saisons 1&2 se conforment effectivement au format épisodique des séries, le film Fire Walk With me s'extirpe du format télévisuelle (au sens propre comme au sens figuré) pour passer sur grand écran, alors qu'avec la saison 3 The Return on est un peu entre les deux. Personnellement, cette saison 3 je la considère un peu comme un très long métrage de 18 heures, c'est donc de ce fait une saison à part. C'est aussi l'œuvre ultime et l'ultime œuvre de David Lynch, avant de le savoir, puisqu'il nous a quitté cette année. On se retrouve donc 25 ans après la fin de la saison 2, pour 18 épisodes d'environ d'1 heure chacun, avec de hautes ambitions cinématographiques.
A la fin de la saison 2, le bon Dale Cooper est resté bloqué dans la Blacklodge, tandis que le mauvais Dale Cooper en est sorti. Probablement possédé par Bob, ce dernier est à la recherche de quelque chose, on ne sait pas trop quoi, mais en tout cas il est motivé par de bien mauvaises intentions. Et pendant ce temps là, le bon Cooper devra trouver un moyen de sortir de la Blacklodge pour retrouver son alter ego et l'empêcher de nuire. Et attendez-vous à de nombreuses surprises en retournant dans l'univers de Twin Peaks, avec un large catalogue de personnages tous intéressants et toujours surprenants.
Avec The Return, David Lynch déjouent les attentes suscités par les saisons 1&2 de Twin Peaks. Certains personnages reviennent, mais connaissent une évolution complètement différente de ce à quoi on pourrait s'attendre. Bobby qui était le petit rebelle de service et amant de Laura, est ainsi devenu l'un des adjoint du chérif. Le docteur Jacoby (Russ Tamblyn) est devenu un sorte de gourou/vidéaste influenceur avec sa pelle en or. Certains personnages ne sont par contre pas revenus, comme le chérif Harry Truman, l'acteur Michael Ontkean n'ayant pas voulu reprendre du service. La solution a vite été trouvée, puisque c'est son frère Frank Truman (Robert Forster) qui le remplace en tant que shérif de Twin Peaks (encore une histoire de doubles) . Et il y a même des personnages qui reviennent, mais les acteurs ne sont plus là (Phillip Jeffries/David Bowie et Bob/Frank Silva).
Et bien sûr, avec cette saison 3 de très nombreux personnages font leur apparition, trop nombreux pour les énumérer tous, mais je vais quand même essayer. Nous avons donc Richard Horne (Eamon Farren) le petit fils de Ben Horn qui va lui générer bien des problèmes. Nous avons aussi Becky (Amanda Seyfried) la fille de Shelly et Bobby qui elle aussi va leur générer bien des soucis. On peut enfin mettre un visage sur le nom de Diane (Laura Dern), l'assistante de Dale Cooper. Dale Cooper quant à lui, nous revient en personnage double. Ainsi, nous avons Dougie Jones/le bon Cooper et sa femme (Naomie Watts) qui fait face au mauvais Cooper et ses hommes de main (Jennifer Jason Leigh et Tim Roth). Et puis, nous avons les hommes de la mafia de Las Vegas (Jim Belushi), la compagnie d'assurance (Tom Sizemore) ...
La saison 3 est donc une évolution logique, mais inattendue par rapport aux saisons 1&2. C'est très différent, très décalé, avec une bonne dose d'humour, tout en gardant l'essence même du concept initial de la série (le rêve éveillé et cauchemardesque). Avec Twin Peaks, on est dans la tête de David Lynch, on est en plein rêve et ce concept, on le retrouve dans Twin Peaks, mais aussi dans Eraserhead, dans Lost Highway, dans Mulholland Drive et aussi dans Inland Empire. David Lynch lui-même apparait devant la caméra et pour un rôle majeur, l'agent Gordon Cole qui est le supérieur de Dale Cooper. Avec son coéquipier de toujours l'agent Albert (Miguel Ferrer) et la nouvelle venue l'agent Tamara (Chrysta Bell), ils devront enquêter sur le double maléfique de Cooper.
Quant à Dougie Jones, c'est le personnage le plus étrange de la série. Kyle MacLachlan joue ce personnage comme si c'était un enfant de six ans. Il répète en boucle les mêmes mots "coffee" et "cherry pie", ce qui nous rappelle ce bon vieux Dale Cooper des saisons 1&2, nous suggérant qu'il est toujours là, mais encore endormi ... ne reste plus qu'à attendre son véritable réveil dans le monde réel. Ce n'est plus Dougie Jones le père de famille et ce n'est pas encore le bon Cooper, c'est Dougie, un personnage en état léthargique qui va sauver sa famille en prise avec la mafia de Las Vegas. Le bon Cooper va donc aider Dougie Jones à régler ses dettes de jeux et lorsque ce sera fait, il pourra se mettre à la poursuite de son double maléfique. Aprés tout, qui mieux que le bon Cooper pour se vaincre lui-même ?
Bon, il va bien falloir parler de ce fameux épisode 8 "cosmique". Nous sommes en 1945, durant le projet Manhattan et le premier test de la bombe atomique (Oppenheimer). David Lynch veut parler du mal, le vrai, créé par l'homme lui-même avec la bombe atomique. Bob est issu de ce mal absolu et pour contrecarrer ce mal absolu, une orbe de lumière enfermant Laura Palmer est envoyé sur Terre, nous renvoyant à 2001 l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick. On fait ensuite un saut dans le temps, dans les années 60, avec un jeune couple que l'on devine être Sarah et Leland Palmer, qui deviendront les futures parents de Laura Palmer. On voit ensuite une créature crapaud/insecte issue de la bombe, rentrer dans la bouche de la jeune fille endormie/Sarah Palmer. C'est filmé comme un viol qui va enfanter le mal absolu.
Enfin, nous avons les deux derniers épisodes 17 et 18 avec Dale Cooper sorti de son amnésie dans l'épisode 16, qui va maintenant remonter le temps. Dans l'épisode 17, Cooper sauve Laura, ou semble-t-il qu'il la sauve, avant de la perdre. Elle n'est pas vraiment sauvée, mais elle n'est plus vraiment morte ... elle est juste perdue. Cet épisode 17 semble être un faux happy-end et ce n'est pas la vraie fin, puisque derrière il y a l'épisode 18. Dans l'épisode 18, on est dans une réalité alternative qui pourrait bien être la vraie réalité ... serions-nous enfin sorti du rêve ? Il semblerait bien. Dale Cooper recherche de nouveau Laura, qui semble s'être perdue. Avec Laura, ils retournent dans la maison des Palmer, mais ce n'est pas Sarah Palmer qui leur ouvre la porte, c'est une autre femme qu'on ne connait pas. Est-ce la maison des Palmer ? Est-ce une réalité alternative ou la vraie réalité ? Et l'épisode se termine avec le crie de Laura Palmer, coupure d'électricité et fondu en noir ... Fin de Twin Peaks.
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Oui peut-être pour annoncer un reboot américain de la sérieMorkalavin a écrit : ↑29 juin 2025 09:55l'actrice blonde a la fin ?Esperluette a écrit : ↑28 juin 2025 10:06Je commence la S3 de Squid Game, c'est la boucherie au 2e épisode pendant le jeu de cache-cache !
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c'est exactement ce que je me suis dit apresEsperluette a écrit : ↑29 juin 2025 12:49Oui peut-être pour annoncer un reboot américain de la sérieMorkalavin a écrit : ↑29 juin 2025 09:55l'actrice blonde a la fin ?Esperluette a écrit : ↑28 juin 2025 10:06Je commence la S3 de Squid Game, c'est la boucherie au 2e épisode pendant le jeu de cache-cache !
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Je viens de terminer le Final saison 3.Esperluette a écrit : ↑28 juin 2025 10:06Je commence la S3 de Squid Game, c'est la boucherie au 2e épisode pendant le jeu de cache-cache !
Excellente saison, ou chaque épisode est un régal. Pas de saison 4 prévue, on ne reverra donc plus mais ça restera une série géniale.
Rdv avec alice in Borderland 3 d"ici Septembre, le timing est pas mal.
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J'avais lâché en cours de route cette saison 3. Faudrait peut être que je retente
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@lessthantod
Comme d'habitude:merci pur tes retours de films et séries...C'est super bien analysé ,bien écrit au premier degré comme au 2ièmes hihihi.
Squid Game
je me suis arrêté a la saison 2...j'adore...vous me donnez trop envie de voir la S3.enfin la partie 2 de la saison 2.
C'est marrant dans mon entourage,personne ne s'interesse a "Squid Game" ma femme la première,alors que c'est quand même une super série ?non ?
Bref hate de voir la fin.
et perso,je pense qu'il faut s'arreter la.une saison 4 ...ça me paraitrait abusé.(le gars qu'a même pas vu la fin de la S3^^)
enfin Bref,Squid Game,,même si c'est un phénomène internationale,moi j'adore !
ps: inconnu,connu ,très connu peu importe chez moi.si j'aime ,bah j'aime! m'en fou si ça fait 1 000 000 000 de vues ou 100 vues^^
ps 2 : hâte de voir la saison 5,la dernière,de Stranger Things" la S1 super! (innovante et flippante)...la S2 ça va....la S3 nul (ça veut reprendre les codes des 2 saisons en très nul c'est juste mon petit pt de vue hein^^)....la S4 un peu WTF mais terriblement prenante,belle et terrifiante (pour moi).....hâte de voir la fin,et vas y avoir du budget !
C'est la serie "star" de Netflix quoi !
La S5 va tout défoncer ! (j'en sais rien mais Netflix s'est donné le temps et les moyens) ça c'est bon signe.Perso j'y crois.
Comme d'habitude:merci pur tes retours de films et séries...C'est super bien analysé ,bien écrit au premier degré comme au 2ièmes hihihi.
Squid Game
je me suis arrêté a la saison 2...j'adore...vous me donnez trop envie de voir la S3.enfin la partie 2 de la saison 2.
C'est marrant dans mon entourage,personne ne s'interesse a "Squid Game" ma femme la première,alors que c'est quand même une super série ?non ?
Bref hate de voir la fin.
et perso,je pense qu'il faut s'arreter la.une saison 4 ...ça me paraitrait abusé.(le gars qu'a même pas vu la fin de la S3^^)
enfin Bref,Squid Game,,même si c'est un phénomène internationale,moi j'adore !
ps: inconnu,connu ,très connu peu importe chez moi.si j'aime ,bah j'aime! m'en fou si ça fait 1 000 000 000 de vues ou 100 vues^^
ps 2 : hâte de voir la saison 5,la dernière,de Stranger Things" la S1 super! (innovante et flippante)...la S2 ça va....la S3 nul (ça veut reprendre les codes des 2 saisons en très nul c'est juste mon petit pt de vue hein^^)....la S4 un peu WTF mais terriblement prenante,belle et terrifiante (pour moi).....hâte de voir la fin,et vas y avoir du budget !
C'est la serie "star" de Netflix quoi !
La S5 va tout défoncer ! (j'en sais rien mais Netflix s'est donné le temps et les moyens) ça c'est bon signe.Perso j'y crois.
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Ce sera squid game US le prochain.Clark a écrit : ↑01 juil. 2025 19:29Je viens de terminer le Final saison 3.Esperluette a écrit : ↑28 juin 2025 10:06Je commence la S3 de Squid Game, c'est la boucherie au 2e épisode pendant le jeu de cache-cache !
Excellente saison, ou chaque épisode est un régal. Pas de saison 4 prévue, on ne reverra donc plus mais ça restera une série géniale.
Rdv avec alice in Borderland 3 d"ici Septembre, le timing est pas mal.
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J'ai rematé Twin Peaks Fire Walk with me ...

Sorti en 1992 et réalisé par David Lynch, Twin Peaks Fire Walk with Me est un cas particulier, c'est un long métrage sur grand écran qui s'inscrit dans un univers télévisuel, celui de Twin Peaks. Il sera donc difficile de parler de ce film, sans parler de la série TV qui va avec. Twin Peaks, c'est un monument du monde télévisuel, une œuvre somme qui concentre toutes les obsessions de son immense réalisateur, monsieur David Lynch. Dans Fire Walk with Me, on retrouve presque tous les acteurs/personnages de la série, à l'exception de Sherilyn Fenn (Audrey Horne), mais qui sera de retour dans la saison 3. On y retrouve même Heather Graham (Annie Blackburn) qui jouait le love interest de l'agent Cooper à la fin de la saison 2 (malheureusement absente dans la saison 3). On accueille aussi deux chanteurs, David Bowie (Phillip Jeffries) pour une scène marquante et un personnage qui sera très important pour la saison 3, ainsi que Chris Isaak (L'agent Chester Desmond) qu'on croit d'abord être un rôle majeur, mais il disparait rapidement du film en même temps que son coéquipier interprété par Kiefer Sutherland.
La série montre l'enquête sur le meurtre de Laura Palmer (Sheryl Lee), or ici on voit ses dernier jours avant sa mort (ses 7 derniers jours si on en croit le sous-titre du film en français). Fire Walk with Me se déroule ainsi avant les évènements des deux premières saisons de Twin Peaks et donc chose importante, il ne faut surtout pas voir le film avant de découvrir la série, ce serait même un sacrilège. Et si Kyle MacLachlan est bien de retour dans la peau de l'agent Dale Cooper, il n'est malheureusement que très peu présent ici, ce qui pourrait en décevoir certains. On retrouve donc Laura Palmer, une jeune fille qui semble radieuse au premier abord, mais qui a de gros soucis. On va alors suivre sa descente en enfers et connaitre l'identité de son tueur.
Le film étant sorti après la série, il est donc fortement recommandable, pour ne pas dire obligatoire, de voir la série avant le film. Alors mettons-nous tout de suite d'accord, c'est impossible de parler de Fire Walk with Me sans spoiler la série. Bien évidemment, ceux qui ont vu la série au préalable connaissent déjà l'identité du tueur, à savoir Leland Palmer (Ray Wise), le père de Laura. L'intérêt du film, c'est de remonter le temps et de voir comment on en est arrivé là, aux frontières du surnarurel. Le meurtre de Laura est lié à un autre meurtre, celui de Teresa Banks (Pamela Gidley) et le FBI est amené à enquêter sur ce dernier. Deux agents débutent l'enquête, mais disparaissent rapidement (et mystérieusement). C'est alors que l'agent Cooper débarque derrière. Il a une prémonition comme quoi une autre fille est en danger et voudra empêcher son meurtre. Cette autre fille, nous on le sait déjà qu'il s'agit en fait de Laura Palmer.
En apparence, tout va bien pour Laura Palmer, mais en réalité elle est en grande souffrance, elle se prostitue et est sous l'emprise de drogues. Son père qu'on connait très bien, puisqu'on a vu la série, est pour le moins étrange. Twin Peaks c'est donc ça, un endroit bucolique et en apparence bien sous sous tout rapport, mais qui cache les pires horreurs de l'humanité. Cette dualité, on la retrouve encore plus dans la série et on la retrouve là également. Le film est par contre beaucoup moins drôle que la série, le ton étant ici beaucoup plus grave. Et ça, ça s'explique par le projet du film, qui est de montrer clairement la face la plus sombre de Twin Peaks. Fire Walk with Me c'est des histoires de meurs et de meurtres, avec des scènes très dures et très crues. Le tout baigne dans une ambiance mystérieuse et fantastique, invoquant les esprits et des histoires de possessions. C'est glauque, avec des scènes assez dénudées et violentes.
La transition entre l'univers télévisuel et cinématographique est ici très bien faite. Avec Fire Walk with Me, David Lynch nous propose quelque chose de très différent par rapport à la série et en même temps, la série et le film forment un tout très cohérent. La série avait déjà des ambitions très cinématographiques, ce qui sera d'autant plus vrai avec la saison 3 qui, de l'aveu de David Lynch lui-même, peut être vu comme un (très) long métrage de 18 heures. Quand on revoit la série (les saison 1&2 puis la 3) ainsi que le film, on se rend compte à quel point tout avait été pensé dés le départ. C'est le cas unique, d'une œuvre globale qui mélange les genres, les styles et même les formats, pour accoucher d'un brulot absolument brillant.

Sorti en 1992 et réalisé par David Lynch, Twin Peaks Fire Walk with Me est un cas particulier, c'est un long métrage sur grand écran qui s'inscrit dans un univers télévisuel, celui de Twin Peaks. Il sera donc difficile de parler de ce film, sans parler de la série TV qui va avec. Twin Peaks, c'est un monument du monde télévisuel, une œuvre somme qui concentre toutes les obsessions de son immense réalisateur, monsieur David Lynch. Dans Fire Walk with Me, on retrouve presque tous les acteurs/personnages de la série, à l'exception de Sherilyn Fenn (Audrey Horne), mais qui sera de retour dans la saison 3. On y retrouve même Heather Graham (Annie Blackburn) qui jouait le love interest de l'agent Cooper à la fin de la saison 2 (malheureusement absente dans la saison 3). On accueille aussi deux chanteurs, David Bowie (Phillip Jeffries) pour une scène marquante et un personnage qui sera très important pour la saison 3, ainsi que Chris Isaak (L'agent Chester Desmond) qu'on croit d'abord être un rôle majeur, mais il disparait rapidement du film en même temps que son coéquipier interprété par Kiefer Sutherland.
La série montre l'enquête sur le meurtre de Laura Palmer (Sheryl Lee), or ici on voit ses dernier jours avant sa mort (ses 7 derniers jours si on en croit le sous-titre du film en français). Fire Walk with Me se déroule ainsi avant les évènements des deux premières saisons de Twin Peaks et donc chose importante, il ne faut surtout pas voir le film avant de découvrir la série, ce serait même un sacrilège. Et si Kyle MacLachlan est bien de retour dans la peau de l'agent Dale Cooper, il n'est malheureusement que très peu présent ici, ce qui pourrait en décevoir certains. On retrouve donc Laura Palmer, une jeune fille qui semble radieuse au premier abord, mais qui a de gros soucis. On va alors suivre sa descente en enfers et connaitre l'identité de son tueur.
Le film étant sorti après la série, il est donc fortement recommandable, pour ne pas dire obligatoire, de voir la série avant le film. Alors mettons-nous tout de suite d'accord, c'est impossible de parler de Fire Walk with Me sans spoiler la série. Bien évidemment, ceux qui ont vu la série au préalable connaissent déjà l'identité du tueur, à savoir Leland Palmer (Ray Wise), le père de Laura. L'intérêt du film, c'est de remonter le temps et de voir comment on en est arrivé là, aux frontières du surnarurel. Le meurtre de Laura est lié à un autre meurtre, celui de Teresa Banks (Pamela Gidley) et le FBI est amené à enquêter sur ce dernier. Deux agents débutent l'enquête, mais disparaissent rapidement (et mystérieusement). C'est alors que l'agent Cooper débarque derrière. Il a une prémonition comme quoi une autre fille est en danger et voudra empêcher son meurtre. Cette autre fille, nous on le sait déjà qu'il s'agit en fait de Laura Palmer.
En apparence, tout va bien pour Laura Palmer, mais en réalité elle est en grande souffrance, elle se prostitue et est sous l'emprise de drogues. Son père qu'on connait très bien, puisqu'on a vu la série, est pour le moins étrange. Twin Peaks c'est donc ça, un endroit bucolique et en apparence bien sous sous tout rapport, mais qui cache les pires horreurs de l'humanité. Cette dualité, on la retrouve encore plus dans la série et on la retrouve là également. Le film est par contre beaucoup moins drôle que la série, le ton étant ici beaucoup plus grave. Et ça, ça s'explique par le projet du film, qui est de montrer clairement la face la plus sombre de Twin Peaks. Fire Walk with Me c'est des histoires de meurs et de meurtres, avec des scènes très dures et très crues. Le tout baigne dans une ambiance mystérieuse et fantastique, invoquant les esprits et des histoires de possessions. C'est glauque, avec des scènes assez dénudées et violentes.
La transition entre l'univers télévisuel et cinématographique est ici très bien faite. Avec Fire Walk with Me, David Lynch nous propose quelque chose de très différent par rapport à la série et en même temps, la série et le film forment un tout très cohérent. La série avait déjà des ambitions très cinématographiques, ce qui sera d'autant plus vrai avec la saison 3 qui, de l'aveu de David Lynch lui-même, peut être vu comme un (très) long métrage de 18 heures. Quand on revoit la série (les saison 1&2 puis la 3) ainsi que le film, on se rend compte à quel point tout avait été pensé dés le départ. C'est le cas unique, d'une œuvre globale qui mélange les genres, les styles et même les formats, pour accoucher d'un brulot absolument brillant.