Fellock a écrit : ↑13 juil. 2024 09:51
Je n'ai pas fait beaucoup de RPG récents. Disons que les sorties PS2 comme Xenosaga et Suikoden 3 m'ont plutôt refroidi. J'ai continué les FF (sauf le XV que j'ai arrêté après une poignée d'heures), mais par faute de temps, je ne joue plus beaucoup à ce genre de jeux que j'adorais quand j'étais au lycée et à la fac.
Voici les RPG qui m'ont marqué :
FF IV : mon premier ! C'est lui qui m'a fait découvrir ce genre de jeux. Dès le début, j'ai été emballé par les musiques de ce titre. J'ai eu beaucoup de mal à le finir, mais quand j'y suis parvenu, j'ai ressenti une joie immense.
FF VI : Mon deuxième. Après les vacances d'été durant lesquelles j'avais acheté FFIV dans une brocante, je suis rentré en 2de et je m'y suis fait un pote dont le grand frère achetait tous les RPG Square et Enix qui sortaient. Ce pote m'a permis de découvrir Rudra no Hihou, Romancing SaGa 2 et… FFVI. Il me l'a même prêté et en le faisant, j'ai pris un pied immense.
FF VII : Les infos que j'avais lues sur ce jeu me faisaient peur. Exit l'heroic fantasy pour un monde plus futuriste. En plus, je trouvais la 3D repoussante à souhait. Mais, par principe, j'ai quand même acheté ce jeu (ou du moins, je l'avais demandé pour Noël). Au bout de quelques heures de jeu, mes craintes étaient dissipées, j'étais en train de me régaler sur un titre fantastique avec un scénario prenant, des musiques grandioses et un système d'une richesse incroyable.
Suikoden : Un jour, alors que je me trouve dans une librairie, je vois un Console News avec Sean de Street Fighter III sur la couverture. Parmi les titres du magazine, je vois "les premières images de SF III". Mon sang ne fait qu'un tour et j'achète ce magazine avec mes quelques deniers. Je rentre chez moi et je commence à feuilleter les pages de ce numéro jusqu'à ce que je tombe sur le test de Suikoden. Je le lis, puis je n'ai qu'une envie : acheter ce jeu. Mais je n'ai pas d'argent. Obligé d'attendre Noël ou mon anniversaire. Quelques jours avant mes 18 ans, je relis le magazine et je vois la pub d'une boutique à Créteil qui le vend. Je passe un coup de fil et je réserve le jeu. Puis, le jour de mon anniversaire, un pote m'y emmène en voiture et je mets enfin la main sur ce jeu. Ce qui s'est passé ensuite était tout bonnement fantastique. Je me suis laissé entraîné dans cette histoire fantastique et j'ai pris un pied monstrueux.
Chrono Trigger : A peine entré en 1re année de fac que FF VIII sort en France. Je me le suis pris le jour de la sortie. Très vite, dans les couloirs de la fac, j'entends deux gars parler de ce jeu. Je discute avec eux, on devient potes et l'un d'entre eux me prête Chrono Trigger. La claque ! J'en avais entendu parler, mais je n'y avais jamais joué. Résultat : je me laisse emporter par ses musiques, ses voyages dans le temps, ses persos charismatiques et son système de combat incroyable.
Chrono Cross : Le pote qui m'avait prêté Chrono Trigger, me passe une cassette vidéo avec un enregistrement de Game One qui présente Chrono Cross. J'ai dû me repasser ces deux ou trois minutes de vidéo plusieurs dizaines de fois. C'est ce jeu qui m'a donné envie de switcher ma PS1. Ensuite, j'ai harcelé la boutique Square à République au téléphone pour savoir si le jeu était arrivé. Jusqu'au jour où j'ai enfin pu mettre la main sur le Graal. Le chemin de retour jusqu'à la maison m'a semblé duré des plombes. Dès que j'ai mis le CD 1 dans la console et que j'ai vu la présentation, j'ai eu les larmes aux yeux.
Xenogears : Je le connaissais, mais je n'y avais jamais joué, parce que je n'aimais pas tout ce qui tourne autour des "robots". Mais alors que j'étais en licence, un pote m'a recommandé d'y jouer en me disant que je passais à côté d'un monument du RPG. D'ailleurs, il avait la version US en double et il m'en a donné une. J'étais donc obligé d'y jouer. Et grand bien m'a pris, parce que ce jeu m'a tout bonnement mis une claque. Un scénario qui aborde des thèmes incroyables, un Mitsuda au sommet de son art et un système de jeu vraiment bien pensé. Xenogears est sans conteste possible mon RPG préféré.
Suikoden 2 : Moi qui adorais le premier opus, j'ai complètement été retourné par ce deuxième épisode qui fait toujours partie de mes RPG favoris.
Mentions spéciales :
FFV et Rudra no Hihô : je les mets dans le même panier, parce que ce sont des jeux qui m'ont donné envie d'apprendre le japonais et qui sont en partie la cause de ma vie actuelle. Rudra no Hihô fait d'ailleurs partie de mes RPG favoris.
Romancing SaGa 2 : jamais un jeu ne m'aura autant frustré. Mais quelle idée de jouer à un Romancing SaGa en japonais alors que je ne maîtrisais pas cette langue. Du coup, je n'arrivais pas à tuer ce foutu dernier boss. Près de 25 ans plus tard, je me suis relancé sur ce jeu sur Switch, et j'ai pris ma revanche en écrasant ce dernier boss.
The Legend of Dragoon : j'aimais bien son système, mais ce qui m'a le plus marqué, c'est le combat contre le dernier boss. Je ne sais pas comment je m'y susi pris, mais je suis arrivé face à lui avec des persos surperfaibles. D'ailleurs, mon Kongol n'avait que l'armure de niveau 1. S'en est suivi un combat d'une heure et demi dont 45 minutes en 1 contre 1 avec un Dartz qui, a cours d'objet, devait se régénérer en garde presque tous les tours avant de porter une attaque timide quand il avait assez de HP pour encaisser deux coups du boss sans mourir. Lorsque j'ai porté l'attaque finale, j'ai ressenti ce qu'on éprouve quand on fait quelque chose de grand. Ce combat était éprouvant, mais il reste l'un de mes meilleurs souvenirs vidéoludiques de l'époque.