Votre Dernier Livre

[JonMadlaine]

Bah quand j'ai envie de ma dose de fantasy facile, j'ai les romans Magic chez Fleuve Noir ou Lance Dragon, toujours chez fleuve noir
Hobb Robin j'ai lu les 13 tome (à l'époque, il me semble que depuis c'est plus ?) de l'Assassin Royal, je trouve que la série démarre très fort, et puis au deuxième cycle ça devient absolument n'importe quoi.

[Antarka]

Alors pour Robin Hoob, sachant que les sagas s'emmelent et DOIVENT parfois être toutes lues pour s'y retrouver (encore que c'pas trop grave si tu zappes les aventuriers de la mer avant le 2eme cycle de l'AR) , l'ordre c'est :

-Premier cycle de l’Assassin Royal (tomes 1 à 6 en découpés, 1 et 2 en intégrale)
-Cycle des Aventuriers de la Mer (9 tomes découpés, 3 en intégrale)
-Deuxième cycle de l’Assassin Royal (tomes 7 à 13 en découpés, 3 et 4 en intégrale)
-Cycle de la Citée des Anciens (8 tomes en découpés, 4 en intégrale)
-Troisième cycle de l’Assassin Royal (tomes 14 à 19 en découpés, 5 à 7 en integrale)

Donc quand même 36 bouquins de 400 à 800 pages en gros. Les intégrales je les ait pas tenu mais je pense pas avoir assez de biceps pour ça. A côté de ça les intégrales du Trône de Fer c'est une rédaction de 5eme niveau longueur.

Perso j'ai lu le premier cycle de l'AR avec plaisir, y'a longtemps, je devais pas avoir plus de 20 piges. J'ai eu beaucoup plus de mal avec les Aventuriers de la Mer (les 3-4 premiers tomes ça allait mais ensuite pffff). Le deuxième cycle de l'AR j'ai repris du plaisir même si ça traîne en longueur. La cité des Anciens je me suis vraiment forcé, dès le départ c'était très moyen, et c'est putain de lent et pas passionnant (me gonflent les dragons de l'autrice).

À cette époque le 3eme cycle de l'AR était pas sorti. J'ai jamais eu le courage de m'y remettre depuis, notament parce que bon je me rappelle pas tant les 30 premiers bouquins (les grandes lignes du scénario ouais, les personnages principaux aussi, mais les 300 personnages secondaires, leurs noms, leurs motivations, tout ça, bah déjà beaucoup moins) et que l'idée de me taper une relecture me donne envie de me jeter sous un train plutôt.

Ma petite soeur a tout lu, et d'après elle le 3eme cycle est très cool. Après c'est une énorme fan du Fou, qui semble avoir une énorme importance dans le 3eme cycle, et perso ce personnage m'a jamais soufflé. Chui plutôt fan du Fitz des 6 premiers tomes en fait, quand il était jeune. Le voir à 60 balais m'interesse beaucoup moins. Et les Dragons de cette saga me gonflent, et ce alors qu'ils prennent une place vraiment centrale dans le 2eme cycle donc merde.

[JonMadlaine]

Oui moi aussi je préfère le Fitz qui couche avec sa tante plutôt que ce relou.e de fou.

[Cormano]

J'ai 4 volumes de l'AR, de plus de 1000 pages chacun, mais j'ai arrêté durant le 2ème ou le 3ème, mon enthousiasme du début ayant progressivement baissé au fil de l'histoire.

@ Antarka En fantasy "one shot", j'aime beaucoup Conan Les nouvelles et les romans peuvent être lus de façon indépendante, même si j'ai apprécié l'intégrale qui regroupe les œuvres dans leur chronologie de publication (qui ne correspond pas à la chronologie des histoires), pour voir l'évolution du style de Robert E. Howard.

[Tryphon]

Même avis sur Robb. Ses cycles commencent toujours très bien, et après ce n'est plus que du remplissage. Le soldat chamane était pas trop long.

[Antarka]

Dans un registre tout à fait différent, je viens de finir l'ensemble du recueil de nouvelles de Le Livre de la Jungle de Rudyard Kipling. Celui la même qui a influencé Disney pour en faire le chef d'oeuvre de 1967.

Je recommande fortement. Pour une fois quand il s'agit d'une oeuvre reprise par Disney plus tard bah c'est pas trop trash, voire presque bon enfant. La prose est belle et relativement complexe tout en étant vraiment fluide, ça se lit facilement et, selon moi, avec grand plaisir.

J'ai parlé de recueil de nouvelles, car ici c'est pas un roman du tout. L'oeuvre fait moins de 200 pages, divisé en 7 nouvelles. Ce qui le rend encore plus facile à lire. Et ma foi, c'est presque impressionnant comme l'auteur arrive à caractériser ses personnages, à créer des enjeux et de la tension, à raconter une vraie histoire, en même pas 30 pages (surtout quand juste avant on parlait de Robin Hoob qui a besoin de 5000 pages pour en faire autant )

Si vous êtes pas allergique à la lecture sur écran, j'ai du mettre 5 secondes à trouver le PDF sur google (domaine public tout ça).

[Paulemile]

Tiens j'ai commencé L'Espace d'un an, de Becky Chambers.
C'est vraiment pas mal du tout. Loin du space opera classique avec bastons intergalactiques, plus centrée sur les rapports humains (et non-humains) dans le confinement d'un vaisseau spatial. Très cool pour le moment (j'en auis au quart du premier bouquin).

[wiiwii007]

Auteur : Jules Verne
Parution : 1878

Roman dénonçant la traite d'esclaves. On suit l'aventure du jeune novice Dick Sand. Sur mer et sur terre, il va devoir se battre pour protéger ceux qu'il aime. Mise à part le début qui m'a un peu noyé avec ce jargon maritime très particulier, j'ai trouvé le roman facile à lire. Une fois embarqué pour de bon, j'ai été happé. Au final, on retrouve clairement la patte Jule Verne, on sent cet esprit aventureux. J'adore ça car j'ai l'impression de voyager avec les personnages. Puis j'apprends pleins de choses grâce à lui. Ce roman a la particularité d'avoir une seconde partie assez intense avec des descriptions très imagées et brutales. Pas de détours pour décrire l'horreur.

Bref, encore un livre qui restera dans ma mémoire.



Auteur : Molière
Parution : 1663

L'école des femme est une pièce de théâtre en vers. Le mec a une recette qui fonctionne à merveille sur moi et ne change jamais… Donc forcément, je la trouve bonne ! Encore un beau texte qui dénonce une nouvelle fois l'emprise de l'homme con sur la femme. Et c'est un plaisir de découvrir un dénouement ironique pleins d'humour.

[Esperluette]

Ces livres que j'ai lu pendant mes vacances...

Le silence- Denis Lehane

"Été 1974, Boston. La vie n'a pas toujours épargné Mary Pat Fennessy. Un premier mari mort jeune, un second qui l'a quittée, un fils, Noel, décédé d'une overdose peu après son retour du Vietnam, un boulot d'aide soignante dans un établissement pour personnes âgées qui couvre à peine ses dépenses. Heureusement qu'elle a sa fille, Jules, pour qui elle donnerait tout. Aussi, lorsqu'un juge fédéral a décrété qu'il était temps pour les élèves blancs et noirs de troquer leurs places sur les bancs de l'école, afin de lutter contre la ségrégation scolaire, elle fera partie des parents d'élèves qui iront manifester contre le busing, Jules devant intégrer, à la rentrée, l'école de Roxbury. Dans tout South Boston, les esprits commencent à s'échauffer. C'est dans cette ambiance tendue qu'un matin, Mary Pat découvre que sa fille n'est pas rentrée de la nuit, alors qu'elle sortait avec sa meilleure amie, Brenda, et son petit ami, Rum. Ce même soir, un jeune noir, Auggie Williamson, le fils d'une de ses collègues, meurt, percuté par une rame de train. Mary Pat va tout faire pour retrouver Jules..."

L'héroïne Mary Pat est une irlandaise à fort caractère, bourrée de préjugés, qui ne sait garder ni sa langue ni ses mains dans les poches, ce qui va lui attirer des problèmes quand elle va vouloir briser la loi du silence qui règne dans ce quartier dominé par des mafieux irlandais.
J'ai absolument adoré ce roman policier, le 1er de cet auteur que je lisais. Je ne peux que vous le recommander.

Ubik - Philip K. Dick

Joe Chip travaille pour une société new-yorkaise spécialisée dans la lutte contre l'espionnage industriel et commercial, Runciter Associates. Cette société emploie des « anti-psy » , recrutés après que Joe en a évalué les capacités, pour détecter les télépathes qui s'introduisent dans certaines entreprises afin d'en découvrir les secrets. Glen Runciter, Joe et une équipe d'une dizaine d'anti-psy se rendent sur la Lune, à la suite d'un événement dramatique tout va se déglinguer...
Grand classique de la SF américaine et œuvre culte de Philip K. Dick, Ubik est un livre assez complexe où la réalité se tord comme dans un délire psychédélique (le héros est grand consommateur d'amphétamines...), génial !

Comte Zéro - William Gibson

Celui là je l'ai abandonné après environ 40 pages : le livre met trop de temps à lancer son intrigue et je l'ai aussi trouvé confus car il y a plusieurs personnages (4-5) dont la narration est alternée sans qu'on comprenne trop ce qui les relie. Déçu...

[lincruste]

Ça m'a fait super chier Ubik.
En fait tous les romans de Dick m'ont emmerdé, par contre j'ai adoré ses nouvelles.

[Shovel Knight]

Je suis pas un grand lecteur, et j'y connais rien en hard SF, mais dernièrement j'ai acheté ce recueil de nouvelles :



30-40 pages par nouvelles ça me va bien, j'essaie d'en lire une par jour. J'aime bien. Même si parfois ça fait fumer le cerveau

[Tryphon]

Chef d'œuvre absolu

[Kannagi]

Je suis pas un grand lecteur, et j'y connais rien en hard SF, mais dernièrement j'ai acheté ce recueil de nouvelles :

30-40 pages par nouvelles ça me va bien, j'essaie d'en lire une par jour. J'aime bien. Même si parfois ça fait fumer le cerveau

On m'avait conseillé Vision aveugle de Peter Watts comme hard SF , mais comme le résumé ne m'a pas trop convaincu, jamais acheté, mais apparemment c'est un des meilleurs livre pour ceux qui aime le genre.

[Antarka]

Perso je connais pas grand chose de court en hard-SF, voire que dalle en fait.

Le plus court que je recommanderais, ça fait +500 pages et j'en parle dans mon premier post ici : https://www.gamers-things.com/forums/to ... -2215.html

Et la deuxième plus courte, ça serait la Trilogie Martienne de Kim Robinson

Sinon pour K.dick je suis comme Lincruste, j'ai bien aimé certaines de ses nouvelles mais j'ai jamais vraiment accroché à ses romans. Avec Asimov, c'est ptetre THE auteur mythique auquel ça me surprend de pas accrocher, mais c'est ptetre le soucis quand tu découvres les precurseurs après tout leurs successeurs.

[Shovel Knight]

Chef d'œuvre absolu

Axiomatique ou Ubik ?

[Tryphon]

Chef d'œuvre absolu

Axiomatique ou Ubik ?

Les deux, mais surtout Axiomatique. C'est un de mes livres de sf préférés. Si tu as le courage (parce que c'est rude à lire le Greg Egan), La Cité des Permutants ça tabasse bien aussi...

[Shovel Knight]

Chef d'œuvre absolu

Axiomatique ou Ubik ?

Les deux, mais surtout Axiomatique. C'est un de mes livres de sf préférés. Si tu as le courage (parce que c'est rude à lire le Greg Egan), La Cité des Permutants ça tabasse bien aussi...

Tu en avais déjà parlé ici de Axiomatique ? Parce que je ne me souviens plus du tout qu'est-ce qui m'avait fait acheté ce bouquin, j'avas dû lire une reco qq part, peut être toi.

Y'a des nouvelles bien rudes oui, notamment la première qui m'a fait un peu peur :
L'Assassin infini : Un tueur est chargé d'éliminer des personnes se déplaçant, grâce à une drogue, à travers une infinité d'univers parallèles, entraînant une dislocation de la réalité.

Je note pour La Cité des Permutants, mais si c'est du niveau de complexité (pas de lecture mais des concepts "scientifiques") de l'Assassin infini je ne me vois pas faire surchauffer mon cerveau comme ça sur 600 pages

Mais sinon après cette première nouvelle ça se calme et j'aime bcp

[Urbinou]

Concept bien sympa La cité des permutants.
Moi aussi j'ai lu Ubik le mois passé, sous le soleil de Provence, je ne me suis pas ennuyé, mais ce n'était pas le chef d'oeuvre que l'on m'avait vendu non plus.

[Antarka]

La Servante Ecarlate de Margaret Atwood.

Bah p'tain, voilà une lecture absolument pas feel-good.

Je recommande bien sûr. Il a une énorme puissance évocatrice ce truc. Et les thèmes abordés sont malheureusement encore beaucoup d'actualités, voire ptetre davantage même qu'il y a 40 ans, en tout cas en occident (je dis pas que la condition de la femme a empiré depuis en occident hein, juste qu'on est un peu sorti de la certitude que tout ira en s'améliorant à ce niveau la).

C'était puissant. J'ai pas vu la série, mais elle a plutôt de bonnes critiques, j'essaierais certainement de mater ça un de ces 4.

Et j'ai appris que l'autrice avait écrit une suite récemment, je suis intrigué.

[Tryphon]

Axiomatique ou Ubik ?

Les deux, mais surtout Axiomatique. C'est un de mes livres de sf préférés. Si tu as le courage (parce que c'est rude à lire le Greg Egan), La Cité des Permutants ça tabasse bien aussi...

Tu en avais déjà parlé ici de Axiomatique ? Parce que je ne me souviens plus du tout qu'est-ce qui m'avait fait acheté ce bouquin, j'avas dû lire une reco qq part, peut être toi.

Y'a des nouvelles bien rudes oui, notamment la première qui m'a fait un peu peur :
L'Assassin infini : Un tueur est chargé d'éliminer des personnes se déplaçant, grâce à une drogue, à travers une infinité d'univers parallèles, entraînant une dislocation de la réalité.

Je note pour La Cité des Permutants, mais si c'est du niveau de complexité (pas de lecture mais des concepts "scientifiques") de l'Assassin infini je ne me vois pas faire surchauffer mon cerveau comme ça sur 600 pages

Mais sinon après cette première nouvelle ça se calme et j'aime bcp

La cité des Permutants ça reprend une des nouvelles d'Axiomatique (celle où le narrateur se rend compte qu'il est une copie numérique). Il y a un bouquin qui reprend un peu l'idée de l'Assassin Infini, attends que je retrouve le titre...

[Tryphon]

Trouvé : c'est Isolation.

[Gringos10]

La Servante Ecarlate de Margaret Atwood.

Bah p'tain, voilà une lecture absolument pas feel-good.

Je recommande bien sûr. Il a une énorme puissance évocatrice ce truc. Et les thèmes abordés sont malheureusement encore beaucoup d'actualités, voire ptetre davantage même qu'il y a 40 ans, en tout cas en occident (je dis pas que la condition de la femme a empiré depuis en occident hein, juste qu'on est un peu sorti de la certitude que tout ira en s'améliorant à ce niveau la).

C'était puissant. J'ai pas vu la série, mais elle a plutôt de bonnes critiques, j'essaierais certainement de mater ça un de ces 4.

Et j'ai appris que l'autrice avait écrit une suite récemment, je suis intrigué.

Une des séries les plus surcotées de l'histoire des séries.
J'ose espérer que le livre est meilleur.

[Antarka]

J'saurais pas dire, ça dépend de ce que tu lui reproches. Très étonné de voir qu'il y a quatre saisons à cette série, je pense que ça aurait pu être adapté en un seul film de 2h30. Et que le contenu aurait déjà été juste pour une seule saison de 6-8 episodes, alors 4 saisons...

[Gringos10]

J'saurais pas dire, ça dépend de ce que tu lui reproches.

Lenteurs inutiles, mise en scène au rabais alternant les gros plans sur le visage de l'héroïne et diverses scènes pompées à droite et à gauche, acteurs de seconde zone plus insupportables les uns que les autres, et plein d'autres stéréotypes de séries ecrites sans aucune subtilité, qui me donnaient envie d'éteindre la tv dès que je tombais dessus

[Esperluette]

J'saurais pas dire, ça dépend de ce que tu lui reproches.

Lenteurs inutiles, mise en scène au rabais alternant les gros plans sur le visage de l'héroïne et diverses scènes pompées à droite et à gauche, acteurs de seconde zone plus insupportables les uns que les autres, et plein d'autres stéréotypes de séries ecrites sans aucune subtilité, qui me donnaient envie d'éteindre la tv dès que je tombais dessus

La 1ere saison était plutôt réussie, elle suivait le livre (qui est sympa aussi) mais les autres saisons ont été écrites par des scénaristes et c'est moins bien.

Sinon j'ai aussi lu L'héritage des espions de John Le Carré :

Peter Guilham, espion à la retraite coule des jours heureux en Bretagne jusqu'au jour où il est convoqué à Londres pour rendre compte d'une vieille affaire qui s'est déroulée en pleine Guerre Froide. Affaire qui avait fait trois victimes dans les rangs du Service.
Le Carré écrit en fait la suite de son 1ere roman L'espion qui venait du froid (1961) en imaginant que les héritiers de ces espions tués (et les fonctionnaires d'aujourd'hui) demandent réparation et n'ont plus rien à faire des luttes secrètes et des sacrifices de cette époque.
C'est sympa même si le rythme est un peu lent, car on retrouve des noms connus (Peter Guillam, George Smiley, Control) dans un monde bien différent (quoique ça soit en train de changer...). Pour ceux qui ne connaissent pas son oeuvre, le livre sera peut être moins intéressant.

[Antarka]

Pour les lenteurs, ça semble pas contradictoire avec le bouquin ouais. Pour le reste bon je sais pas. J'ai adoré le bouquin, mais on suit effectivement une nana plutôt passive cloîtrée dans son petit quartier surtout, ça nécessite pas une mise en scène super originale.

[Shovel Knight]

La première saison de la servante écarlate est excellente.
Les autres nazes pour toutes les raisons évoquées par @Gringos10 (j'ai rapidement arrêté en début de saison 3 tant tout m'agaçait, même le jeu de l'actrice alors qu'à la base j'adore Elisabeth Moss), et si j'ai bien compris c'est justement à partir du moment où ça s'éloigne du bouquin

[Kannagi]

Bon je viens d'acheter le livre que je voulais lire depuis un moment :



Résumé :

Quelles stratégies la biologie a-t-elle développées, tout au long de son histoire, pour expliquer la vie ? Comment, d’une conception où l’univers entier était quasiment vivant, où les vivants par excellence étaient les dieux et les astres, et où la vie était même une caractéristique divine, est-on passé à une conception où seuls sont vivants quelques objets matériels dotés d’une organisation particulière, et où la vie n’est plus guère qu’un fonctionnement machinique.

Comment est-on passé d’une conception où les processus vitaux étaient expliqués par une âme, à une conception où ils sont soumis aux mêmes lois physiques que les objets inanimés. Comment, dans un monde unifié par de telles lois, a-t-on alors essayé de rendre compte de la spécificité de l’être vivant, de la définir et de la concilier avec l’unité et l’universalité des principes physiques explicatifs ?

En gros 1200 pages qui explique une partie de l'histore des sciences ,de comment on est passé que la vie à une âme à la molécule.
Peut être que je ferais un topic dédié , si je trouve la lecture passionnante

[wiiwii007]

Ouh que c'était compliqué ! J'ai pas super aimé…

Alors bien sûr, j'ai aimé les plus connues que je connaissais déjà, pas mal d'autres également, mais la plupart du temps j'ai pas accroché au style. Le fait que ce soit en vers m'a dérangé, je crains un peu ce style à la base. Enfin, ça dépend qui s'en charge en réalité. Avec Molière par exemple, aucun problème. Mais là… J'avais l'impression de lire des phrases totalement éclatées en mode random pour faire de la rime. D'ailleurs si on ne connait que les plus connues c'est pas pour rien, ce sont celles-ci qui sont les mieux construites à mon sens. Après, c'est une analyse personnelle de quelqu'un qui n'a pas un bon niveau de français. Mais j'arrive tout de même à voir une grosse différence entre un Jean de La Fontaine et un Molière. Et entre les deux, pour moi il n'y a pas photo. J'adore le style de l'un et pas de l'autre, mise à part quelques fables.

Au final, j'en ai aimé certaines tandis que d'autres m'ont bien pris la tête. Je me languissais vraiment d'en finir, surtout que les morales, bien qu'étant très bonnes dans l'ensemble, sont finalement assez basiques pour le lecteur moderne. La vie et l'histoire nous ont déjà donné ces leçons…

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Livres lus en 2025 :
Jean de La Fontaine
Les Fables (De 1668 à 1694)

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Livres lus en 2024 :
Agatha Christie
Dix Petits Nègres (1939)

Beaumarchais
Le Barbier de Séville (1775)

Guy de Maupassant
Une vie (1883)

Jean Racine
Andromaque (1668)

Jules Renard
Poil de Carotte (1894)

Jules Verne
Un capitaine de quinze ans (1878)

Marcel Pagnol
La gloire de mon père (1957)
Le Château de ma mère (1957)
Le temps des secrets (1960)
Jean de Florette (1962)
Manon des sources (1962)
Le Temps des amours (1977)

Mark Twain
The Adventures of Tom Sawyer (1876)

Molière
L'école des femmes (1663)
Le Tartuffe ou l'Imposteur (1669)
Dom Juan ou le Festin de Pierre (1682)

Victor Hugo
Notre-Dame de Paris (1831)

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Livres lus en 2023 :
Alphonse Daudet
Tartarin de Tarascon (1872)

Edgar Rice Burroughs
Tarzan of the Apes (1912)

Edmond Rostand
Cyrano de Bergerac (1897)

Homère
Iliade (VIIIe siècle av. J.-C.)
Odyssée (Fin du VIIIe siècle av. J.-C.)

Jules Verne
Voyage au centre de la Terre (1864)
De la Terre à la Lune (1865)
Autour de la lune (1870)
Le pays des fourrures (1873)
L'île mystérieuse (1875)
Le Château des Carpathes (1892)

Mary Shelley
Frankenstein, or, The Modern Prometheus (1818)

Molière
Les précieuses ridicules (1659)
Le médecin malgré lui (1666)
Le misanthrope (1666)
Le Bourgeois gentilhomme (1670)
Les fourberies de Scapin (1671)

Victor Hugo
Le dernier jour d'un condamné (1829)
Les Misérables - Tome 1 (1862)
Les Misérables - Tome 2 (1862)
Les Misérables - Tome 3 (1862)

William Shakespeare
Romeo and Juliette (1597)
A Midsummer Night's Dream (1600)
Othello, the Moor(e) of Venice (1604)
Macbeth (1623)

[Esperluette]

"L'ouvrage couvre l'ensemble de l'histoire du Japon, depuis le premier peuplement de l'archipel jusqu'à l'assassinat de l'ancien Premier ministre Abe Shinzô en 2022, rassemble 50 dates qui ont représenté des tournants importants ou des mutations particulières."

Très intéressant, ce sont des articles courts et synthétiques qui permettent de comprendre des questions parfois complexes (le peuplement préhistorique du Japon, le système où c'est l'empereur retiré dans un monastère qui dirige le pays au Moyen-Age etc.)

[Esperluette]

J'ai lu Les délices de Tokyo de Tetsuya Sukegawa (2013), dont j'avais d'abord vu l'adaptation en film il y a pas mal de temps (il est sorti en 2015)

Sentaro tient seul une petite boutique de dorayaki qui attire surtout des collégiennes. Il fait son métier sans passion, pour rembourser une dette auprès de la propriétaire de la boutique. Résultat : le chiffre d'affaires est faible, la patronne menace de vendre ou de transformer la boutique et Sentaro est de plus en plus désabusé. Un jour, une vieille dame se présente pour travailler avec lui, c'est une très bonne pâtissière qui sait faire une pâte de haricots rouges qui fait revenir les clients. Seulement, la rumeur qu'il s'agit d'une ancienne lépreuse se répand et fait fuir la clientèle, la patronne obligeant alors Sentaro à se séparer de Tokue.

Une histoire simple, d'amitié et de cuisine, sur une histoire peu connue l'exclusion sociale des anciens malades de la lèpre. Très bon roman qui se dévore rapidement, comme un dorayaki

[Esperluette]

Cette semaine j'ai lu L'étrange vie de Nobody Owens de Neil Gaiman (2009).

Un petit garçon dont les parents ont été tués par un mystérieux assassin nommé Jack, est recueilli et élevé par les fantômes d'un vieux cimetière. Dans un univers à la Tim Burton pour le coté macabre, également inspiré par le Livre de la jungle de Kipling, Bod va apprendre la vie et acquérir certains pouvoirs en fréquentant les morts (dont certains sont vraiment décalés car morts depuis des siècles). N'ayant que peu de contacts avec les vivants, il cherchera à obtenir justice dans le dernier tiers du livre.
C'est sympa, niveau de lecture ado/jeune adulte (ça m'a fait penser à Bilbo le Hobbit pour ça). Le roman a obtenu les prix Hugo et Locus 2009.

[Esperluette]

J'ai relu Ce que savait la nuit d'Arnaldur Indridason, mon auteur de polars islandais préféré, je ne me souvenais plus l'avoir lu mais pas grave.



Le cadavre d'un homme d'affaires disparu depuis trente ans émerge du glacier de Langjökull. Son associé de l'époque et principal suspect est de nouveau arrêté. Konrad, policier à la retraite, doit reprendre bien malgré lui une enquête qui a toujours pesé sur sa conscience car le suspect, mourant d'un cancer, le supplie de découvrir la vérité et d'établir son innocence qu'il a toujours clamé.

C'est donc un cold case au rythme plutôt lent et vraiment à l'ancienne car le policier à la retraite a pour habitude de ne pas prendre de notes mais d'utiliser uniquement sa mémoire, et n'utilise pas non plus l'informatique. Du coup, Konrad ressasse beaucoup les récits des uns et des autres, l'enquête avançant peu à peu lorsqu'un détail, une histoire change. Je préfère les enquêtes d'Erlendur du même auteur, pas son meilleur roman.

[Tryphon]

Un cold case! Parce qu'il sort d'un glacier ! Ah ah ! Oh oh !

[Esperluette]

Un cold case! Parce qu'il sort d'un glacier ! Ah ah ! Oh oh !

[ankx]

Hu hu ! Très bon !
Sinon, ça a l'air très sympa, ça fait longtemps que je n'ai pas lu de polars.
Il faudrait que je m'y mette un de ces 4.

[Tryphon]

Tiens j'ai lu beaucoup de Star Wars Legend cette année, le cycle sur la guerre des Yuuzhan Vongs (souvent considéré comme le meilleur passage du Legend) et l'héritage des Jedis qui raconte la vraie histoire du fils de Han Solo et Leia.

Ben y'a des choses à en dire, sur les deux, et pas que des bonnes...

[ankx]

Le fils de Leia et Solo, c'est Ben alias Petit Coléreux, ou ça cause de Jacen et Jaina ?

[Tryphon]

Non c'est Jacen, le grand con.

[ankx]

Je me souviens vaguement des jumeaux Solo, notamment dans un bouquin dans lequel Chewbacca les sauve avant de se prendre une lune sur la tronche.
J'aimais bien les bouquins SW à l'époque, il y en avait de vraiment sympas.

[Tryphon]

C'est le début de la partie Yuuzhan Vongs. Dans l'héritage de la force il devient con.

[ankx]

OK, bah j'ai du les lire quand j'étais ado, mais c'est hyper loin, et je n'en garde que peu de souvenirs.
J'avais adoré la trilogie du Jedi Fou de Zahn, très épique, ainsi que tout ce qui tournait autour de la flotte noire.

[Esperluette]

J'ai fini Périphériques de William Gibson (2014). Comme d'habitude avec cet auteur, il faut un peu s'accrocher au début pour rentrer dans un histoire assez complexe, avec pas mal de protagonistes et factions. Pourtant, j'ai trouvé Périphérique un plus simple à suivre, peut être que c'est lié à une histoire divisée en de nombreux et courts chapitres (124 en 600 pages).



Dans l'Amérique rurale et délabrée d'un avenir proche, Flynne vit en participant à des jeux vidéo VR pour des clients fortunés. Lors d'une partie, elle assiste à une mort d'un réalisme saisissant : elle a été témoin d'un meurtre se passant dans le futur et est désormais menacée par des inconnus vivants dans cet avenir. Périphériques entremêle deux temporalités : les États-Unis d'avant l'effondrement (dans un monde déjà assez cyberpunk pour nous) et un Londres post-apocalyptique quasi déserté.

J'ai d'abord vu la série (malheureusement arrêtée à la 1ere saison), avant de venir au livre que j'ai bien apprécié. L'écriture est un peu froide dans le sens où on ne va pas forcément s'attacher aux personnages plus que ça.

"Faut que ce soit simple, les théories du complot. Et ça n’a aucune logique. C’est la complexité du réel qui fait peur aux gens, bien plus que ceux qui sont censés conspirer dans leur dos. "

[Esperluette]

Chez Noz jai trouvé ce Pif consacré au dessinateur catalan Arnal, le père de ce personnage (entre autres), c'était intéressant d'en savoir plus sur sa carrière espagnole et sur sa vie personnelle. Le pauvre après avoir combattu avec les républicains espagnols s'est retrouvé dans un camp du sud de la France avant d'être déporté à Mathausen après la défaite de la France (il y resta jusqu'en 1945).

Dans les années 80 je lisais souvent Pif gadget, je n'aimais pas trop les petits sketchs de Pif dont l'humour me paraissait daté, maintenant je comprends mieux car c'était des planches d'Arnal des années 50 recyclées ad nauseam

[Tryphon]

Mon grand-père aussi était un républicain espagnol à Mathausen jusqu'en 1945. Je me demande s'ils se sont parlés.

En tout cas à la maison on lisait Pif, le journal jeunesse édité par le PCF.

Et Astrapi, celui édité par le Secours Catholique.

[Esperluette]

J'ai fini Tokyo Vice de Jake Adelstein. Mi polar mi documentaire, ce livre raconte l'expérience de l'auteur en tant que journaliste pour le quotidien Yomiuri Shinbun où il va couvrir les crimes et les affaires de mœurs dans le Japon des années 90.
Jake sera d'abord confronté à la difficulté de s'intégrer au sein du journal en tant que gaijin qui ne connaît pas les codes. Loin d'un Japon idyllique, Adelstein raconte la violence, la prostitution, la traite d'êtres humains, les bas-fonds, les accointances entre politique et mafia, les policiers démunis, la puissance des yakuza : une vraie plongée dans les bas-fonds de Tokyo jusqu'à l'ultime scoop qui met sa vie en danger et l'oblige à renter aux USA.

[Killvan]

J’aime bien prendre un livre d’histoire quand je pars en vacances, et là je voulais un peu me rafraîchir la mémoire concernant l’histoire du Japon. C’est un livre pas très épais certes mais qui est réputé pour bien condenser l’histoire japonaise, et effectivement je prends plaisir à le lire un peu chaque soir.

[Esperluette]

On reste en Islande avec Hildur, le 1er roman de Satu Rämö

"Vingt-cinq ans après la disparition non-élucidée de ses jeunes sœurs Rosa et Björk, Hildur Rúnarsdóttir vit toujours à Ísafjörður, en Islande, où elle est inspecteur de police. Depuis cet événement traumatisant, elle surfe dans les eaux glacées des côtes islandaises pour tenter d'oublier.
Après quelques années passées dans l’unité des enfants disparus de Reykjavik, la jeune femme est en poste dans le petit commissariat de cette région désolée des Fjords de l'Ouest. Elle accueille bientôt un stagiaire finlandais, Jakob Johanson, qui lui-même porte les stigmates d'une vie personnelle compliquée.
À peine apprennent-ils à se connaître qu'ils sont amenés à enquêter sur une avalanche qui a causé la mort d'un pédophile, et Hildur ne peut s'empêcher d'espérer trouver un lien avec la disparition de ses petites sœurs...

Satu Rämö est née en 1980 en Finlande. Après un voyage d’études en Islande, elle a choisi d’y rester. Autrice de plusieurs livres de non fiction (dont un sur le tricot islandais !) et de guides sur l’Islande, elle a fait sensation avec Hildur, premier volume d’une série de polars située dans la petite ville où elle réside aujourd’hui."

La montagne, l'obscurité, la brume, la neige et le vent omniprésents nous rappellent la force de la nature sur cette île isolée. Obligeant l'enquête à avancer lentement, même si l'histoire ne manque pas de rebondissements. Une intrigue surprenante qui s'appuie sur le lien familial qui existe entre tous les islandais.

[JonMadlaine]

J’ai un très beau pull tricoté en Islande, et un des îles Féroé.
J’ai jamais trop compris pour ils écrivaient tant de polars, il faudra que j'en lise un ou deux.

[BeyondOasis]

J’ai un très beau pull tricoté en Islande, et un des îles Féroé.
J’ai jamais trop compris pour ils écrivaient tant de polars, il faudra que j'en lise un ou deux.

Tu y as été sur les îles Féroé ? J'aimerais bien y aller un jour